Certes il est un peu tôt pour sombrer dans la conspiration, mais déjà certains éléments sur ce crash posent questions, et appellent à la suspicion.
Pour Jean Serrat, ancien commandant de bord, "pendant dix minutes, descendre de 1 000 mètres par minute, sans sortir de la trajectoire", pendant près de dix minutes, reste incompréhensible. "Je vous rappelle que la première chose que l'on fait lorsqu'on est pilote, qu'on veut descendre pour une raison X ou Y, et tout le monde vous l'apprend pendant les premières heures de vol, c'est de tout de suite sortir de sa route, environ 90 degrés à gauche ou 90 degrés à droite", explique cet expert sur le plateau de France 2
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Pas de message d'alerte...
Par ailleurs, les pilotes n'ont pas lancé d'appel de détresse. Pour Jean Serrat, c'est également un grand mystère de cet accident. "Supposons qu'un moteur explose, pendant trois minutes, vous êtes occupés à faire quelque chose dans le poste de pilotage, vous n'avez pas le temps de passer un message radio. Tandis que là, on parle d'une chute rectiligne, dans le sens de la route, qui dure presque dix minutes", s'étonne le spécialiste. Aucune procédure d'alerte n'a été respectée.
Pour Jean Serrat, ancien commandant de bord, il s'agit d'un accident terriblement suspect.
Pendant tout le JT du 20h sur France2, Jean Serrat a repris le journaliste, en lui rappelant : NON, l'avion n'a pas décroché, il effectuait une descente maitrisée !
L'accident est jugé "inexplicable" par la compagnie Lufthansa, qui assure que l'appareil était "techniquement irréprochable" et les pilotes "expérimentés"...
il me semble "étrange" que ce crash touche l'Espagne, l'Allemagne, et la France en même temps ! Le roi d'Espagne était justement en visite en France le jour du crash, il a écourté sa visite en cours.
Ce crash est un message fort à ces 3 pays cités ci-dessus, si tel était le cas d'un crash "forcé". Car à présent tout le monde sait que l'on peut prendre le contrôle d'un avion avec un simple smartphone par exemple.
D'après des bergers sur la zone ;
"Nous étions entre 11 heures et midi, au pied de la montagne de Tromas, quand nous avons vu un avion de ligne qui venait de contourner cette montagne sur la droite. Il volait bas, et sa trajectoire était curieuse. Mais, à 1 300 mètres d'altitude, avec une grosse montagne qui monte à 2 500 mètres en face, on ne s'est pas rendu compte qu'il volait si bas. Et, pour sa trajectoire, on s'est dit qu'il venait de Nice, et non de Marseille.
Au même moment, nous avons vu un avion de chasse qui a semblé faire un mouvement pour l'éviter. De loin, on s'est même dit qu'il pouvait peut-être le percuter. Il était certainement à sa recherche, et il avait dû le repérer. Nous avons souvent des exercices militaires, des avions. Ils font énormément de bruit. D'ailleurs, ils effraient nos bêtes. Du coup, on n'a pas entendu la déflagration quand l'avion s'est écrasé, mais on a compris après coup qu'on avait sûrement été les derniers à voir cet avion.
Tromas est à 2 500 mètres et derrière, les Trois-Evêchés sont à 2 900 mètres. L'appareil a dû chercher une issue, une porte de sortie. Mais c'est un cul-de-sac. L'avion est ensuite allé s'écraser du côté du col de Mariaud, probablement sur les falaises du massif des Trois-Evêchés. L'avion de chasse a certainement vu ce qui s'est passé. On a compris après qu'il avait dû être envoyé."
Source: France TV Info
Lors de la conférence de presse de ce jour, Rémi Jouty, le représentant du BEA affirme :
"Des données utilisables ont été extraites de la boîte noire. Le BEA n'a, pour l'instant, pas d'explication des raisons de la descente de l'avion. Le BEA est parvenu à extraire un fichier audio utilisable de la boîte noire.
Le BEA n'indique pas si les pilotes parlent entre eux...?!
La deuxième boîte noire n'a pas encore été repérée sur le site du crash. Un peu plus tôt, François Hollande avait annoncé que l'enveloppe de cet enregistreur avait été retrouvée. "Je ne confirme pas cette information", précise l'enquêteur.
"Il n'y a pas de scénario standard de dépressurisation qui correspond à ces éléments là", selon Rémi Jouty. Le BEA refuse de dire si les voix du fichier audio correspondent à ceux des pilotes.
Rémi Jouty, interrogé sur la thèse de l'attentat : "à ce stade on ne ferme aucune thèse"...
Et enfin, comme le rapportait Nicolas Chateauneuf, un Mirage a en effet décollé dès que l'alerte a été déclenchée. Il est, semble-t-il, arrivé trop tard sur les lieux. Nous n'avons pas plus d'information sur ce qu'il a vu pour le moment...
Il faut et il faudra attendre plus d'éléments pour juger bien entendu, mais à ce stade déjà, certains mystères semblent émerger, et semblent indiquer qu'un nouveau mystère aérien vient de se dérouler sur le sol français !
Une affaire à suivre de près une nouvelle fois. Et la thèse terroriste semble à priori la plus probable depuis aujourd'hui.