Des millions de ruches dans le monde restent vides, les abeilles ont disparues, on en trouve aucune trace.
Qui dit millions de ruches, dit milliards d’abeilles !
En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteind 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés.
Un quart du cheptel des ruchers des USA auraient disparu rien que durant l'hiver 2006-2007 et 35 états ont été touchés selon un rapport du Congrès américain de juin 2007.
En Europe, de nombreux pays ont annoncé des pertes importantes (France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas).
Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche.
Hormis l’abeille, c’est toute la chaîne complémentaire qui relie l’animal au végétal qui se trouve déréglée.
Pas d’abeilles = pas de pollinisation = disparition de certaines espèces végétales = disparition de certaines espèces animales, puis de l’homme…
L’abeille fait partie du patrimoine de la culture humaine.
Apparue sur la Terre il y a 80 millions d’années, l’abeille a accompagné les pérégrinations humaines. Déjà sur des peintures rupestres, on peut voir des hommes récoltant le miel…
Sur les hiéroglyphes comme sur les représentations de la Mésopotamie antique autant que celles de la Chine des premiers siècles de notre ère, la récolte du miel est illustrée.
La terre promise est celle où coulent le lait et le miel. Le produit de l’abeille fait bien figure de première douceur pour une humanité balbutiante et souffrante. À l’évidence, en ce début de XXI° siècle, l’homme ne peut toujours pas se passer de l’abeille…
Cela me rappel un Crop Circle apparut en 2004 au pied de la colline de Milk Hill, ou se trouve le fameux cheval blanc !
"Nous pensons avoir réuni suffisamment de preuves et nous excluons définitivement les "plaisantins" dans cette affaire. L'Abeille est apparue soudainement au pied de la colline de Milk Hill, dans la nuit du 25 au 26 juin 2004."
Le découvreur, William Betts, et quelques céréalogistes, disent que le cercle n'a pas pu être fait par l'homme. Pour eux, il est probant; on ne sait pas bien de quoi, mais au moins "probant" au sens "impossible qu'il ait été fait par des hommes."
Bien sur cela n’apporte aucune réponse, mais c’est intriguant tout de meme
La production de miel est réduite d’un tiers à 90% selon les régions.
Une piste peut etre :
Un peu partout dans le monde, les scientifiques s’inquiètent de phénomènes de "désorientation et de dépopulation massive des abeilles". Ils croient à l'offensive de virus jusqu’alors non pathogènes.
. En France, les apiculteurs soupçonnent un insecticide commercialisé sous le nom de Gaucho. Le fabricant, Bayer, conteste cette version .
Malformations, lésions des systèmes digestifs et nerveux, troubles du comportement, convulsions. Les abeilles présentent aujourd’hui toutes sortes de symptômes qui révèlent un état de santé précaire.
Certaines ne parviennent plus à voler, d'autres ne retrouvent pas leur ruche, d'autres encore, déformées par la maladie, sont refoulées par leurs congénères, qui ne les reconnaissent pas. Ces manifestations, déclenchées par des virus différents, provoquent toutes une baisse inquiétante du nombre des abeilles et l'effondrement de la récolte de miel.
Pathologie complexe
En fait, les abeilles étant exposées à des affections multiples susceptibles de se développer de façon combinée, tout diagnostic les concernant est devenu difficile.
Dans le monde entier et depuis de nombreuses années, des milliers de colonies sont victimes de maux mystérieux, qu'on a convenu d’appeler à défaut de mieux "maladies de la disparition ou maladies du dépérissement".
Ces pathologies se manifestent par une surmortalité à laquelle concourent aléas climatiques, déficiences génétiques, malnutrition et maladies.
La nouveauté n'est pas là mais dans les symptômes récemment observés : les difficultés lors du vol et les désorientations, assez graves pour que les abeilles ne retrouvent plus leur ruche et meurent, quelque part dans la nature, pense-t-on.
Tout se passe comme si le varroa jacobsoni, un acarien, qui est en soi un véritable fléau, servait de "seringue" pour inoculer d’autres virus.
Théoriquement, le varroa détruit les larves, mais certaines d'entre elles survivent, donnant naissance à des abeilles plus petites, mal formées. Leur vol est perturbé, les glandes qui fabriquent la cire ne fonctionnent plus normalement.
Dans sa forme subaiguë, la varroase affaiblit les ouvrières qui ne nourrissent plus les larves que pendant cinq jours au lieu de quinze. Elles négligent l'entretien de la ruche et perdent leur agressivité à l'égard des étrangères qui viennent piller la colonie.
En trente ans, ce parasite venu d'Asie s'est propagé dans le monde entier, bien aidé par le commerce d'importation d’abeilles auquel se livrent les apiculteurs pour grossir leurs colonies. Le varroa est devenu résistant à tout traitement dans plusieurs zones de France et d'Italie.
Or, et c’est bien là la source d'inquiétude majeure des entomologistes, il ne se contente pas d'affaiblir les abeilles en leur pompant l’hémolymphe, mais il rend pathogènes les virus qu'il transmet. Les entomologistes ont observé ce phénomène avec le virus de paralysie aiguë (AIPV), qui, ingéré, n'entraîne aucune affection, alors qu'introduit dans l'hémolymphe il est mortel.
Or chaque varroa contient assez de virus pour infecter jusqu'à 100 000 abeilles !
en quatre jours, l'APV se développe jusqu'a tuer les abeilles, qui ont d'abord des difficultés à voler, et se mettent à errer loin de leurs colonies. Même scénario avec les spiroplasmes, qui, dans l'hémolymphe, deviennent pathogènes et provoquent les mêmes désordre, que l’APV.
« Si l’abeille venait à disparaître,
l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre », prophétisait Einstein…
Est-ce que nous assistont impuissant à l'extinction des abeilles, et par la même a notre futur disparition ?
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