La civilisation de Caral est la plus ancienne civilisation connue d'Amérique dont l'âge d'or se situe entre le XXXe et le XVIIIe siècle av. J.-C.
Elle disparue brutalement et cette disparition demeure un mystere total, comme tant d’autres d’ailleurs…
Vestiges de pyramides de la civilisation de Caral.
Son autre dénomination, Caral-Supe, vient du site archéologique de Caral dans la vallée de la rivière Supe. Cette société du Norte Chico émergea juste un millénaire après celle de Sumer, fut contemporaine des pyramides de l'Égypte antique et précéda celle des Olmèques de près de deux millénaires.
Le site archéologique de Caral, situé dans le désert près de la côte pacifique du Pérou, dans la région de Lima, province de Barranca, à 180 km au nord de Lima, est le vestige de la plus ancienne cité précolombienne d'Amérique connue à ce jour.
Elle fut construite par la civilisation dite de Caral, encore appelée Norte Chico ou Caral Supe. Les analyses au carbone 14 de roseaux retrouvés en son sein datent sa construction entre 2000 et 2600 ans av JC, ce qui fait d'elle la plus vieille ville américaine et l'une des plus anciennes au monde, contemporaine des grandes pyramides d'Egypte.
Le site de Caral, d'après le nom du village le plus proche, est en fait un ensemble de sites archéologiques qui aurait abrité la première civilisation américaine entre 2627 et 2100 ans avant Jésus-Christ.
La population locale d'alors est estimée entre 5 et 10.000 habitants répartis sur une quarentaine de sites (18 répertoriés à cette date) qui se situent dans la vallée de Supe, de part et d'autre du rio Supe (rive droite et gauche) et des quatre vallées adjacentes. Ils sont distant les uns des autres de quelques kilomètres.
Des Pyramides…
Au dessus des rives du Rio Supe, sur une surface de 65 000 mètres carrés se dressent six pyramides témoignant de cette culture antérieure aux Incas.
Pour déterminer l'âge de ces hautes structures de pierre, Ruth Shady Solis et ses collègues ont daté au radiocarbone... des roseaux.
Les ouvriers qui ont bâti les pyramides, en effet, transportaient les roches de la rivière au chantier dans des sacs de roseaux (las Chicras). Mais, plutôt que de vider leur sac, ils le jetaient avec son contenu dans la pyramide. De bons indices de l'époque, laissés intacts par le temps sec du Pérou.
Les pyramides, entourées par plusieurs maisons, sont elles-mêmes placées autour d'une grande place publique. Munies d'un escalier, ces pyramides ne sont pas pointues comme celles d'Égypte : elles se terminent par un étage plat où se trouvent quelques pièces et un foyer.
La pyramide majeure, elle, a la taille de quatre terrains de football et l'amphithéâtre qui se trouve en son milieu peut contenir plusieurs centaines de personnes. La pyramide la plus imposante s'élève à 18 mètres et a une base de 150 par 160 mètres.
L'hypothèse de la Cité-Mère …
Elle pourrait correspondre à un type de « Cité-Mère », ou foyer de civilisation. Dans ces lieux, les familles se sont unies pour passer de petits groupes à des groupes organisés et hiérarchisés, centrés sur la politique et la religion, première étape vers la civilisation en tant que telle.
Parmi les objets retrouvés par les archéologues, on compte des instruments de musique, fabriqués à base d’os de pélicans et de condors, ainsi que des éléments faisant penser que cette civilisation utilisait des drogues, peut-être même des aphrodisiaques. Par contre aucune poterie n'a été retrouvée. Des recherches du docteur Shady Solis ressortent les conclusions suivantes : que les habitants de la cité de Caral auraient vécus dans la paix.
Caral, découverte en 1905, est restée peu explorée parce qu'elle ne recelait ni poteries ni or, et a sûrement encore bien des choses à dévoiler. Ce n'est que dans les années 1990 que Ruth Shady Solis a commencé à mettre à jour ces sites.
La plus impressionnante réalisation de cette civilisation est son architecture monumentale, comprenant des plateformes surélevées et des places circulaires creuses.
Des traces archéologiques suggèrent une possible maîtrise du textile et aussi d'un culte lié à des symboles divins, deux éléments récurrents des cultures précolombiennes. Une forme complexe de gouvernement semble avoir été mis en place pour diriger la société, mais des questions restent en suspens concernant son organisation et, en particulier, l'impact de la gestion des ressources vivrières sur la politique.
En comparaison avec d'autres centres mondiaux de développement, le littoral péruvien apparaît par ailleurs un candidat surprenant pour les premiers développements d'une civilisation. La région est extrêmement aride, en raison de l'influence des Andes, à l'est, et des alizés du Pacifique, à l'ouest, qui arrêtent les précipitations.
La région est cependant ponctuée de plus de cinquante rivières qui transportent la neige fondue des Andes et le développement d'une irrigation importante grâce à ces eaux de sources semble décisif dans l'émergence de Caral. Toutes les architectures monumentales trouvées sur les différents sites ont été trouvées près des canaux d'irrigation.
Source Wikipédia
Mais heureusement nos scientifiques trouvent toujours une réponse pour nous expliquer les grands mysteres de ce monde, donc voici les explications pour cette disparition de la civilisation de Caral, tiré du site Futurasciences.
Caral, une prodigieuse civilisation anéantie et oubliée…
Une des plus anciennes, mais aussi des plus imposantes civilisations d’Amérique, a disparu brutalement il y a 3.600 ans. Pourquoi ?
A cause des effets conjugués d'un tremblement de terre et de El Niño, affirment des scientifiques.
Postérieure à la civilisation de Sumer (4.000 à 3.000 av. JC), contemporaine de la construction des grandes pyramides d’Egypte, la civilisation de Caral précède les Olmèques (1.200 à 500 av. JC).
Une civilisation anéantie en quelques générations …
L’âge d’or de Caral a duré largement plus d’un millénaire, jusqu’aux environs du 18e siècle avant notre ère. Il n'a pourtant fallu que quelques générations pour qu'elle disparaisse...
Rien, sur le terrain, ne fait penser à un massacre ou à une quelconque violence de la part d’un peuple n’ayant apparemment jamais construit d’armes de guerre.
La solution de l’énigme vient peut-être d’être apportée grâce à une étude conduite par une équipe de recherche de l’université de Floride et de l’Institut des changements climatiques de l’université de Maine, récemment publiés dans les Annales de l’Académie américaine des Sciences (AAAS).
Pour Mike Mosseley, l’un des auteurs de cette étude, l’extinction de cette civilisation aurait été provoquée par l’action conjuguée d’un violent tremblement de terre et du phénomène météorologique El Niño.
Selon le chercheur, Caral se situe à proximité de la zone de friction entre deux importantes plaques tectoniques, ce qui en fait une des zones les plus sismiques de la planète.
Il y a environ 3.600 ans, un important séisme de magnitude 8 ou même plus a non seulement entraîné la destruction d’une bonne partie des constructions intégrées aux pyramides, mais a aussi déstabilisé la chaîne de montagnes qui domine la vallée, entraînant l’accumulation d’éboulis en contrebas.
A la suite de l'épisode El Niño, d’abondantes pluies saisonnières ont inondé les régions côtières du Pérou, lessivant les débris rocheux en les entraînant vers l’océan dont les marées les ont ensuite rejetés sur les côtes, formant ce qui est devenu aujourd’hui une grande crête de sable nommée Medio Mundo.
Isolées, les baies ouvrant autrefois accès à la mer se sont ensablées, ruinant les systèmes d’irrigation et les vastes étendues agricoles faisant vivre toute la civilisation de Caral.
Privée de ses ressources, celle-ci s’est alors mise à décroître puis s’est complètement éteinte en l’espace de quelques générations.
« La fin de cette civilisation pourrait servir de conte moral pour notre époque, notamment en ce qui concerne les effets du phénomène El Niño sur le climat », conclut Mike Mosseley.
Source : Futurasciences.
Il est logique de se poser des questions sur ces disparitions de civilisations, et de tenter d’y répondre, mais on veut toujours nous imposer le climat, des tremblements de terre, des comètes etc…
Les conditions climatiques dans la disparition des Mayas … ?!
Un nombre croissant d'éléments scientifiques suggèrent que les conditions climatiques ont joué un rôle plus important qu'escompté dans le déclin et la disparition de la civilisation maya.
D'après les analyses menées il y a quelques années par un groupe de chercheurs, dirigé par un géologue, le Professeur David Hodell (Université de Floride), les Mayas avaient été touchés par une sécheresse prolongée, aux alentours de l'an 750, précisément juste avant que leur civilisation ne périclite.
Cette conclusion était basée sur l'analyse d'échantillons de carottes prélevés dans les couches de sédiments situées au fond du lac Chichancanab, au nord de la Péninsule du Yucatan (Mexique).
Les scientifiques sont retournés plus récemment à Chichancanab et ont prélevé des échantillons supplémentaires afin d'étudier, sur une période de 2600 ans, la quantité de gypse se déposant annuellement au fond du lac. Ils ont conclu à une baisse des précipitations et à une évaporation plus importante du lac. Cette évaporation a laissé une quantité plus grande de gypse sur le fond.
Les chercheurs ont en outre découvert que la région était touchée par la sécheresse tous les 208 ans, ce qui correspond à l'oscillation bicentenaire de l'activité solaire. Le temps de la sécheresse était en partie le résultat d'une chaleur légèrement plus intense liée à l'activité solaire.
Cette légère augmentation de la chaleur est cependant insuffisante pour expliquer cette sécheresse, précisent les scientifiques. Des mécanismes inconnus auraient amplifié le phénomène, suggèrent-ils.
En frappant les ressources agricoles, la sécheresse a frappé une population urbaine de deux millions de personnes pour laquelle elles étaient vitales. Les conditions climatiques ont été soit la première cause, soit une des causes du déclin de la civilisation maya. La question n'est pas encore tranchée.
Source : Cirs
Tout comme la civilisation Sumérienne, dont on ignore comment elle a disparue, on ignore également, est c’est presque le plus important :
Comment ces civilisations sont apparues ?
Pour trouver une explication à leur disparition, les scientifiques nous ressortent toujours les bons vieux tremblements de terre, comètes, volcans, et autres phénomènes climatiques, qui peuvent nous endormir un moment, mais les questions essentielles demeurent et ne trouvent pas beuacoup de réponses que l’on peut valider !
Mais sur l'apparition de ces civilisations, et sur leurs grandes connaissances de l'espace, de l'astrologie, de techniques mystérieuses, de pratiques, et de grande constructions dont elles nous laissent des vestiges, on ne sait rien, alors que penser de ce que nous disent les scientifiques sur leurs disparitions ?
A vous de juger…