Vulcain, une petite histoire de planètes …
En fait, malgré les apparences, les planètes décrivent dans l'espace des trajectoires simples : ce sont des ellipses. La complexité du mouvement dans le ciel est principalement due au fait que nous observons ce mouvement de la Terre qui elle-même est en mouvement.
En fait, la loi de Kepler est exacte pour une planète unique orbitant autour d'une étoile, mais elle ne l'est plus tout à fait quand plusieurs planètes sont présentes, chacune perturbant légèrement le mouvement des autres et les orbites résultantes ayant des formes un peu plus complexes.
Les errances d'Uranus et la découverte de Neptune …
Quand on a cherché à faire cette comparaison de plus en plus précisément, plusieurs problèmes sont apparus. Tout d'abord, on s'est aperçu au début du 19ème siècle que le mouvement calculé pour Uranus (alors la dernière planète connue du système solaire) ne correspondait pas à celui qui était observé.
En 1845, les deux astronomes Adams et Le Verrier ont, indépendamment, la même idée pour résoudre ce problème. Ils font l'hypothèse que la perturbation est due à une nouvelle planète située au-delà d'Uranus. Ils vont même plus loin et calculent la position que devrait occuper cette planète pour rendre de compte des anomalies de la trajectoire d'Uranus.
Un télescope est alors pointé vers la position prédite et en 1846, la nouvelle planète est observée : c'est Neptune !
Les errances de Mercure …
L'histoire se répète dix ans plus tard. En 1855, Le Verrier observe une autre anomalie dans le mouvement de Mercure : son périhélie (le point de son orbite auquel la planète est le plus proche du Soleil) tourne autour du Soleil un peu trop vite par rapport aux calculs. On parle d'avance du périhélie de Mercure.
Fort de la réussite précédente, il suppose que cette anomalie est elle aussi due à une nouvelle planète. Il calcule de nouveau la position qu'elle devrait avoir pour rendre compte de l'anomalie de mercure, et trouve que son orbite devrait se trouver à l'intérieur de celle de mercure, très près du Soleil.
Cette planète hypothétique a déjà un nom : Vulcain. Cette fois cependant, malgré tous les efforts astronomiques pour l'observer à la position prédite, personne n'arrive à la voir.
Des anomalies dans l'orbite de Mercure …
Mercure connaît une légère perturbation dans son mouvement par rapport au modèle prévu par la mécanique newtonienne. À chaque révolution autour du Soleil, le périhélie de l'orbite de Mercure avance légèrement tout en tournant autour du Soleil. Toutes les planètes connaissent ce phénomène causé par l'influence gravitationnelle des autres corps du système solaire et qui peut être expliqué par les lois classiques de la mécanique céleste.
Pour Mercure en revanche, il reste une très légère avance de 43 arcsecondes par siècle par rapport à l'orbite calculée à partir des lois de Newton et de Kepler. Il devenait assez embarrassant pour les astronomes de constater un décalage pouvant aller jusqu'à une heure par rapport aux dates prévues des transits de Mercure.
Au centre de données sur les taches solaires de Zurich furent recensées par Johann Rudolf Wolf deux douzaines de taches sur le Soleil qui indiqueraient même deux orbites intramercuriennes, de 26 et 38 jours.
Le 28 mars 1859, Le Verrier reçut une lettre d'un astronome amateur, Edmond Modeste Lescarbault, médecin à Orgères, à propos d'une tache noire qu'il aurait vu passer devant le Soleil deux jours avant et qui serait probablement le transit d'une planète intramercurienne.
Lescarbault rapporta avoir observé la tache durant une heure et quart, parcourant un quart du disque solaire, et en estima son inclinaison orbitale (entre 5,3° et 7,3°), sa longitude (environ 183°), une importante excentricité et le temps de transit (4h30).
Le Verrier postula alors que cette planète — qu'il nomma « Vulcain » — était responsable des anomalies du mouvement de Mercure et se mit en tête de la découvrir.
À partir des informations de Lescarbault, il détermina la période orbitale de 19 jours et 7 heures à une distance moyenne de 0,1427 ua, une inclinaison de 12° 10' et un nœud ascendant à 12° 59'. Il en déduisit également un diamètre d'environ 2000 km et une masse d'un dix-septième de celle de Mercure.
Ainsi, bien que sa masse fût trop faible pour rendre compte des anomalies de l'orbite de Mercure, la planète observée par Lescarbault, avança-t-il, était peut-être le plus gros d'une série d'astres formant une hypothétique ceinture d'astéroïdes interne à l'orbite de Mercure.
On peut ajouter que cette fameuse planète « Vulcain » existerait bien, mais on ne peut la voir, car elle se trouve derriere le Soleil, et serait une planète ‘’ jumelle ‘’ de la Terre, orbitant autour du Soleil exactement dans le même temps que notre planète.
Il faut savoir que la dynamique du système solaire, répond à une architecture mathématique très élaborée.
Bien que les agences spatiales ne nous aient jamais parlé de cette planète, sa présence nous est néanmoins perceptible indirectement de manière tangible.
En effet, Vulcain, dont le nom est prédestiné, possède un volcanisme très particulier qui est assez puissant pour éjecter de fines poussières dans l'espace alentour, tout comme cela se passe également sur le satellite Io de Jupiter. Ces particules poussiéreuses forment une légère nuée qui entoure cet astre et se diffuse en s'étirant en anneau dans l'orbite commune de ces deux planètes.
La réflexion de la lumière solaire sur les parties les plus denses de cet anneau de poussière génère ce que les astronomes nomment la lumière zodiacale et la contre lueur. L'origine de ces faibles luminosités, qui est expliquée dans les théories classiques à l'aide d'un certain flou verbal, trouve ainsi sa pleine cohérence.
Faisant suite à une argumentation rigoureuse démontrant l'existence de cette planète cachée, l'épilogue du livre « L’or des étoiles » nous révèle les liens particuliers unissant la Terre et Vulcain et comment ces liens sont entrés en action lors des colossales explosions de Tunguska en Sibérie en 1908 et en 2002.
Les dizaines de milliers de planétoïdes composant les deux ceintures d'astéroïdes entrent également dans ce jeu mathématique. Par de très nombreuses prouesses de haute volée, ces derniers sont véritablement le fil rouge de ce spectacle cosmique.
Alors que certains milieux scientifiques nous conditionnent de plus en plus à percevoir ces petits astres comme de dangereux collisionneurs potentiels, ces derniers, par de nombreuses structures hyperorganisées, composent en fait un monumental temple solaire, une majestueuse cathédrale céleste, dont la présence ne peut que nous interpeller.
Une authentique architecture sacrée se trouvait ainsi exposée sous nos yeux attendant l'époque où nous aurions les moyens de la découvrir et de comprendre son message.
Voir le sujet ici :
Une planète cachée derriere le soleil … ?
Et le site de José Frendelvel ici :
http://fransyl.club.fr/lagrange/vulcain.htm
Voir le livre et des extraits ici :
http://frendelvel.free.fr/Livre/depliant_web1.htm
Un petit interlude pour nous montrer, l
Le terme conjonction est utilisé pour indiquer que deux ou plusieurs corps célestes sont «concentrés» dans une même région du ciel.
Dans le cas des 8 autres planètes majeures de notre système solaire, il est rarissime qu'elles soient toutes visibles sous un secteur inférieur à 40°.
Pour notre période les 2 alignements sont : Le 10 mars 1982 et le 19 mai 2161...
Pourtant, certains langages pseudo scientifiques et de vulgarisation (mis en avant et récupérés par de nombreux astrologues) «poussent» la conjonction en de véritables alignements planétaires aux vertus plus ou moins maléfiques.
Le 10 mars 1982, «Le grand alignement» correspondait à un secteur de 95° par rapport au centre du Soleil et à un secteur de 132° en ayant la Terre pour centre.
La prochaine conjonction planétaire « globale » n'aura pas lieu avant le 19 mai 2161... Les « vrais » grands alignements planétaires ne sont donc pas pour demain !
Voir ces autres sujets également :
Incroyable, le nombre de Planètes dans notre Système Solaire !!
Une Planète manquante dans notre système solaire...?!
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