Arnaque sur le réchauffement climatique … ?
Les climatologues ont-ils inventé de toute pièce le réchauffement planétaire ? Plusieurs scientifiques et internautes le croient et brandissent pour le prouver de véritables échanges de courriels entre scientifiques britanniques.
Un pirate informatique a en effet réussi à mettre la main sur dix ans de données confidentielles se trouvant dans les serveurs de l'unité de recherche climatique de l'Université d'East Anglia. Publiés sur un site russe, les quelque 1000 échanges prouveraient que les changements climatiques sont une arnaque.
Plutôt inoffensifs pour la plupart, les courriels montrent tout au plus qu'une guerre est en cours entre les sceptiques du climat (qualifiés d'«idiots» dans les courriels) et les scientifiques, qui tentent tous deux de convaincre la population de la justesse de leur position.
Mais un des courriels est plus ambigu que les autres, il est vrai. Rédigé par le grand patron du Climatic Research Unit, Phil Jones, il pointe vers une manipulation de certaines données historiques concernant l'épaisseur des cernes d'arbres dans le but avoué de dissimuler le déclin des températures depuis quelques décennies.
«Je viens d'appliquer l'astuce utilisé par Mike dans la revue Nature (...) pour masquer le déclin», peut-on lire, en lien avec un texte scientifique publié par le météorologue Michael Mann, de l'Université de Pennsylvanie.
M. Jones, qui reconnaît l'authenticité de ce courriel, a rétorqué que le mot «trick» était pris hors contexte, qu'il ne signifiait nullement «astuce». En outre, il a précisé que le «déclin» auquel il fait référence est plutôt une «divergence» non expliquée, reconnue depuis un bon moment par les scientifiques, entre les données climatiques et les mesures prises sur les arbres.
M. Mann, à l'instar d'une panoplie de climatologues réputés, ont confirmé la version des faits de M. Jones.
Source : Cyberpresse
Voici un autre son de cloche, qui est moins complaisant que la presse officielle :
23 novembre 2009 (Nouvelle Solidarité)
Le 17 novembre, des pirates informatiques ont publié sur le web 1073 emails dérobés dans les ordinateurs de la très respectée Climatic Research Unit (CRU) de l’Université de l’East Anglia à Norwich en Angleterre. Ces révélations exposent au grand jour le lobby impérial britannique qui a sponsorisé la thèse du réchauffement climatique dans le but de réduire la population mondiale.
Elles interviennent à quelques semaines du Sommet de Copenhague sur le climat et après la publication du rapport des Nations Unies sur la population, demandant que le contrôle démographique soit mis à l’ordre du jour de ce sommet.
Au cœur de la controverse on trouve le directeur du CRU, Phil Jones, déjà connu pour avoir refusé de divulguer ses méthodes de correction des données ainsi que ses données de départ, malgré un recours de ses opposants au Freedom of Information Act.
Dans un email de 1999, il expliquait comment masquer le déclin des températures : « Je viens de terminer d’utiliserl’astuce Nature de Mike [Mickael Mann, l’inventeur de la fameuse « courbe en crosse de hockey » reprise dans le film de Al Gore - ndt] qui consiste à ajouter aux vraies températures de chaque série depuis les 20 dernières années (depuis 1981) et depuis 1961, celles de Keith’s afin de masquer le déclin. »
Dans un email de 2003, Mickael Mann évoque des pressions contre un magazine scientifique pour que les vues adverses n’y paraissent plus : « Je pense qu’il va falloir cesser de considérer "Climate Research" comme une revue à comité de lecture légitime.
Peut-être devrions-nous encourager nos collègues de la communauté de la recherche climatique de ne plus soumettre d’article à ce journal, ni d’en citer des articles. Nous devrions aussi penser à en parler à nos collègues plus raisonnables qui siègent au comité éditorial… »
Mann explique aussi, en 2003, comment masquer l’optimum médiéval pour obtenir une courbe historique des températures plus lisse et ainsi amplifier la hausse actuelle : « Je pense que le fait d’utiliser une période de 2000 ans plutôt que 1000 répond au problème soulevé précédemment par Peck par rapport au mémo. C e serait bien pour essayer de "contenir" le soi-disant "OM" [Optimum Médiéval – ndt] »
De son côté, le statisticien Kevin Trenberth, qui a présidé aux travaux scientifiques du GIEC en 2001 et 2007, déplore dans un email : « Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule.
Les données du CERES publiées dans le supplément d’août BAMS 09 en 2008 montre qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient . » Mieux vaut donc adapter les données au résultat voulu.
Dans un email de 2008, Phil Jones demande à Mickael Mann et à d’autres, d’effacer tous leurs échanges de peur que le pot-aux-roses ait été découvert :« Peux-tu effacer tous les emails que tu as échangés avec Keith re AR4 ?
Keith fera pareil. Peux-tu également écrire à Gene et lui dire de faire de même ?
On va demander à Caspar d’en faire autant. J’ai vu que le CA dit avoir découvert l’anomalie de 1945 dans le rapport Nature. »
Source : Nouvelle Solidarité via Esonews.
Obtenez une copie des fichiers piratés en suivant ce lien.
Voici à présent un article parrut sur le site de l’express…
Vers un refroidissement climatique ? Le débat continue...
Le débat sur les origines du réchauffement climatique prend, à moins de trois mois de Copenhague, une dimension inattendue laissant la porte ouverte à bien des interrogations... Et vous, qu'en pensez vous ?
La thèse que le réchauffement de la planète pourrait être précédé d'une décennie ou deux de refroidissement a suscité des commentaires des internautes lecteurs de la chaîne Energie et de divers experts qui nous ont communiqué de nouvelles références que nous rassemblons ci-dessous.
Force est de constater que les scientifiques eux-mêmes, qu'ils soient issus ou non du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat, ne sont pas tous d'accord sur l'importance qu'il faut accorder à l'effet des gaz à effet de serre sur le climat.
1500 experts nommés par l'ONU (le GIEC) ont rendu leurs conclusions sur le réchauffement climatique lors de la récente 3ème Conférence Internationale sur le Climat de Genève, causé, d'après eux en grande partie par l'activité humaine.
Les scientifiques ont notamment mis en garde la communauté internationale contre la montée du niveau des océans (de 0,5 à 2 mètres), mais des voix discordantes se sont fait entendre, nuançant l'analyse du réchauffement climatique et de ses origines liées à l'activité humaine.
En effet, la thèse, issue des travaux représentés par le Professeur Mojib Latif du Leibniz Institute of Marine Sciences de l'université de Kiel (Allemagne), prédit une baisse générale des températures en Europe et en Amérique du Nord, pour les deux décennies à venir. Cette baisse serait en fait due à l'oscillation de l'Atlantique nord, un cycle permanent lié aux courants chauds du Gulf Stream, qui engendrerait baisse ou montée de température.
Cette thèse, qui relance le débat aujourd'hui, n'est pas nouvelle.
Richard Linzen (MIT) dans le Wall Street Journal (MIT) dans le Wall Street Journal (12/04/2006)
En mai 2008, la revue Nature publiait un article, repris par le site de la BBC, qui annonçait la mise au point par des scientifiques allemands d'un ordinateur permettant l'observation et le calcul de ces oscillations par l' indice NAO (North Atlantique Oscillation). Déjà, ces scientifiques annonçaient qu'une baisse des températures allait contrer, dans les 10 ou 20 années à venir, le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre, avant que les températures ne remontent.
Si les causes de l'oscillation étaient incertaines, le cycle, lui, était connu pour revenir tous les 60 à 70 ans, expliquant en partie la montée des températures des années 40, et la hausse des années 90.
Si cette théorie, connue depuis plus d'un an, quoique peu relayée, prend aujourd'hui -au lendemain de Genève et à quelques jours de Copenhague- une certaine ampleur, c'est qu'elle soulève un débat qui fait mouche dans le monde de l'environnement.
Pourtant, pour Mojib Latif, qui ne se définit pas comme «l'un des ces sceptiques" -comprendre climato-sceptiques- il s'agit, en tant que scientifique, de se poser les bonnes questions, voire de se poser les "questions qui fâchent", pour ne pas attendre que des citoyens (inquiets) le fasse.
Car la thèse des scientifiques allemands n'est pas un épiphénomène : elle est appuyée par d'autres acteurs du monde climatologique. James Murphy, du Met Office (institut national de météorologie anglais), considère lui aussi que «les océans sont un facteur décisif de la variabilité décennale», et Vicky Pope, prévisionniste climatique au Hadley Center, a même ajouté que les fontes de glace de l’Arctique résultaient, d'après elle : «plutôt des cycles naturels que du réchauffement du globe».
Hervé Nifenecker, l'un des contributeurs réguliers de la Chaîne Energie, a répondu aux internautes devenus imperméables aux thèses sur le réchauffement climatique de cause anthropique en commentant notre article - Lu dans le débat : va-t-on vers un refroidissement? et le méthane? - du 14 septembre 2009.
Pour lui, loin d'être totalement en contradiction avec l'expertise du GIEC, les thèses soutenues par les scientifiques de l'Institut Leibniz de l'Université de Kiel sont un plus, un complément d'information qui permet de mieux saisir les tenants et les aboutissants climatiques. Hervé Nifenecker est même très sévère pour ceux qui tentent d'utiliser abusivement la thèse de Latif :
« un répit de quelques années ne signifie pas du tout la disparition de la tendance lourde. Et, très probablement, après ce répit éventuel, la reprise du réchauffement se fera encore plus brutale. Ceci étant, il est clair que nous aimerions tous pouvoir continuer à dormir sur nos deux oreilles, avec un lâche soulagement, comme les Français au lendemain de Munich » !
«Comme tout résultat scientifique, les résultats du GIEC ne sont pas paroles d'évangile. Ils sont toujours susceptibles d'amélioration. Il semble que l'oscillation Atlantique puisse amener un ralentissement du réchauffement en Europe et Amérique du Nord pendant quelques années(...) Mais un répit de quelques années ne signifie pas du tout la disparition de la tendance lourde».
Il faut en effet relativiser cette théorie scientifique, qui semble ne concerner qu'une seule partie du monde : l'Europe et l'Amérique du Nord. D'autre part, qu'une période de refroidissement précède une période de réchauffement ne signifie pas que ce réchauffement ne sera pas aggravé par l'effet des gaz à effet de serre.
Voir également l'article Que penser des arguments des climato-sceptiques? sur le Blog de Sauvons le Climat.
Source : L’express.
Comme toujours c’est à vous de juger…
Voir également ces sujets liés, dont le 1er ou il est clairement démontré que c’est tout le système solaire qui se réchauffe et pas seulement la Terre :
Un réchauffement au niveau du systeme solaire...
Le climat de la terre proche du point de basculement...
Les changements climatiques menacent la paix mondiale...
Disparitions mystérieuses de civilisations anciennes...
Un an pour sauver la planète ...
Le jour d’après il y a plus de 10 000 ans...
Un rapport secret annonce : le changement climatique nous détruira...
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