Voilà le genre de sujet qui énerve, et qu’une fois lu, nous fait réfléchir sur la stupidité de l’homme, et de ceux qui nous gouvernent surtout, comment osent ils faire de telles choses sans demander l’accord des peuples ?!
En 1962, les États-Unis lancèrent une bombe nucléaire de 1,4 mégatonne dans l'espace, à 400 km au-dessus de l'océan Pacifique. L'explosion fut bien plus puissante que ce que les scientifiques pensaient : l'impulsion électromagnétique causa des dégâts électriques à Hawaï, à 1445 km de là, et endommagea ou mit hors service plusieurs satellites.
L'essai nucléaire, appelé Starfish Prime, faisait partie d'une série de tests à haute altitude, l'opération Fishbowl.
L'opération Dominic est le nom donné à une série d'essais nucléaires menés par les États-Unis en 1962 sur le Pacific Proving Grounds. Cette opération est destinée à valider différentes armes nucléaires.
Ces essais furent rapidement planifiés suite au rejet par l'Union soviétique du moratoire sur les essais nucléaires en 1958 et en 1961.
L'opération Dominic survient à un moment de fortes tensions pendant la Guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique, puisque le débarquement de la baie des Cochons est survenu le 17 avril 1961. Nikita Khrouchtchev annonce la fin du moratoire de trois ans sur les essais nucléaires le 30 août 1961, et l'Union soviétique reprend ses essais le 1er septembre, dont celui de la Tsar Bomba.
John F. Kennedy réplique en autorisant l'opération Dominic. Il s'agit de la plus vaste série d'essais nucléaires réalisés par les États-Unis et la dernière série d'essais atmosphériques des É.-U., puisque le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires est signé à Moscou l'année d'après.
Trente-six essais sont complétés dans l'océan Pacifique près de l'île Christmas et l'atoll Johnston lors de l'opération Dominic I. Même si ces essais ne sont pas menés dans les îles Marshall, ils sont officiellement réalisés sur le Pacific Proving Grounds. Les essais en haute atmosphère font partie de l'opération Fishbowl.
Les essais sur la terre ferme se font au site d'essais du Nevada (opération Dominic II). Deux des essais servent à valider des armes nucléaires en service : une roquette anti-sousmarine ASROC et un missile Polaris.
Starfish Prime…
Starfish Prime est le nom donné à une explosion nucléaire survenue à haute altitude le 9 juillet 1962. Cet essai nucléaire a été préparé par la Commission de l'énergie atomique des États-Unis et de la Defense Atomic Support Agency (qui deviendra la Defense Nuclear Agency en 1971).
Emportée par un missile PGM-17 Thor dans un véhicule de rentrée Mk 4, l'ogive thermonucléaire W49 (conçue et fabriquée par le Laboratoire national de Los Alamos) a explosé à 400 kilomètres au-dessus d'un point situé à 31 kilomètres au sud-ouest de l'atoll Johnston dans l'océan Pacifique.
La puissance explosive était de 1,4 mégatonne. C'était l'un des cinq tests menés par les États-Unis en dehors de l'atmosphère (exoatmosphère telle que définie par la Fédération aéronautique internationale) dans le cadre de l'opération Fishbowl destiné à valider la conception d'un missile antisatellite.
La première tentative de lancement de Starfish prime le 20 Juin 1962 a été abandonnée en vol en raison de l'échec du missile Thor véhicule de lancement. Le missile Thor a volé sur une trajectoire normale pendant 59 secondes, puis le moteur de la fusée s’est mis à l'arrêt, et le missile a commencé à se briser. La gamme de sécurité officier a ordonné la destruction du missile et de l'ogive.
Le missile était entre 9,1 et 10,7 km en altitude quand il a été détruit. Les pièces du missile et une contamination radioactive sont tombées sur l'île Johnston et l'île voisine, sur le sable et sur l'océan environnant.
Le 2e essai du missile Thor portant les Starfish Prime ogives a ensuite effectivement atteint une hauteur maximale d'environ 1 100 km, et l'ogive a explosé sur sa trajectoire descendante à l'altitude programmée de 400 km. L'ogive nucléaire a explosé à 13 minutes et 41 secondes après le décollage du missile Thor de l'île Johnston.
Starfish Prime a provoqué une impulsion électromagnétique qui était beaucoup plus importante que prévu, de sorte que beaucoup plus puissant il a conduit une grande partie de l'instrumentation inopérante, causant de grandes difficultés à obtenir des mesures précises.
L'impulsion électromagnétique Starfish Prime a également fait ces effets connus du public en causant des dommages électriques à Hawaii, à environ 1 445 km du point d’impact, loin du point de détonation, détruisant environ 300 lampadaires, déclenchant de nombreuses alarmes antivol et endommagé une compagnie de téléphone.
Un total de 27 petites fusées ont été lancées à partir de l'île Johnston pour obtenir des données expérimentales sur la détonation du Starfish Prime. En outre, un grand nombre d'instruments de roquettes origine ont été lancés à partir d'une zone de tir à Barking Sands , Kauai dans les îles hawaïennes.
Un très grand nombre de navires et les aéronefs militaires des États-Unis ont opéré à l'appui de Starfish prime dans la région de l'île Johnston et dans la région du Pacifique Nord à proximité.
Quelques navires et aéronefs militaires ont également été positionnés dans la région de l'océan Pacifique Sud, près des îles Samoa . Cet endroit était à l'extrémité sud de la ligne du champ magnétique de la Terre, par rapport à la position de l'explosion nucléaire, une zone connue comme la région sud conjugué pour le test.
En outre, un navire expéditionnaire scientifique sans y être invité de l’Union soviétique était stationné près de l'île Johnston pour le test et un autre navire expéditionnaire scientifique soviétique était situé dans la région sud conjugué près des îles Samoa. Les Russes ne comptaient pas passer à côté de ce test et profiter pour en apprendre le maximum…
Après la détonation du Starfish Prime, des aurores brillantes ont été observées dans la zone de détonation ainsi que dans la région du sud conjugué de l'autre côté de l'équateur.
Selon l'un des premiers rapports techniques, "Les phénomènes visibles en raison de l'explosion étaient très répandus et très intense, une très grande région du Pacifique a été illuminée par les phénomènes auroral, très loin au sud de la zone conjugué sud magnétique ( Tongatapu ), et très loin de la zone d’explosion au nord de la zone conjugué au nord, ou se trouvait une frégate française.
Au crépuscule après l'explosion, la diffusion de résonance de la lumière à partir de lithium et d'autres débris a été observée à Johnston et par la frégate française pendant plusieurs jours, confirmant le temps long de la présence de débris dans l'atmosphère.
Il n’est pas vain de dire, qu’à cette période, l’humanité était plongée dans la folie nucléaire, puisque juste avant les russes avaient fait exploser la plus grosse bombe à hydrogène et qui est l'arme la plus puissante jamais utilisée dans l'histoire de l'humanité.
La détonation de la tsar bomba développa une boule de feu de 7 km de diamètre. L’éclair de l’explosion fut visible à plus de 1 000 km du point d’impact et le champignon atomique en résultant parvint à une altitude de 64 km avec un diamètre de 40 km... La chaleur fut ressentie à 300 km.
Elle devait au départ être testée à 100 mégatonnes, mais ramenée à 50 afin selon les mots de Khrouchtchev, « de ne pas briser tous les miroirs de Moscou ». !
Voir dans ce sujet ou l’on en parle avec une vidéo en HD de l’explosion :
Vidéos : Les armes de folies crées par les hommes...
Un film déclassifié US sur ces essais d’explosion nucléaire en altitude :
Je n'ai pas trop cherché sur les conséquences sans doute dramatiques pour la planète et tout le vivant, de toutes ces explosions nucléaire faite sous la Terre, sur la Terre, et au dessus de la Terre. Ensuite on prétend découvrir de nouvelles maladies, et l'on s'étonne de nouveaux phénomènes etc... Ils se foutent de notre gueule ! Ca me rend vénére je dois bien le reconnaitre...
Ici un Plan Time-Lapse de chaque explosion nucléaire depuis 1945, c’est assez effrayant, un travail fantastique de cet artiste japonais Isao Hashimoto.