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Le blog de Merlin...

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La grandiose cité de ‘’Madain saleh’’ la ville maudite d’Arabie saoudite…

Publié par MERLIN sur 6 Octobre 2015, 17:07pm

Catégories : #Insolite

La grandiose cité de ‘’Madain saleh’’ la ville maudite d’Arabie saoudite…

La grandiose cité jordanienne de Pétra, taillée dans la roche rose, est une destination touristique de premier ordre. Alors pourquoi sa cité jumelle, dans le désert saoudien, a-t-elle été si longtemps oubliée ? Parce qu’elle serait frappée par une ancienne malédiction.

Ce site, au nord-ouest de l’Arabie saoudite, est connu en Occident sous le nom de Madâ'in Salih, et anciennement appelé Hegra, les villes de Salih, du nom du prophète qui, d’après le Coran, aurait tenté, bien avant Mahomet, de convertir au culte du Dieu unique la tribu de Thamoud. La ville n’a toutefois pas été construite par les Thamoudéens, dont la présence sur ce site n'est pas prouvée archéologiquement, mais par les Nabatéens.

Madâ'in Salih constituait la pointe méridionale de leur royaume qui prospéra entre le IIIe siècle avant notre ère et le IVe après J.-C. et s’étendait du sud de la Jordanie au nord de la péninsule arabique. Les Nabatéens avaient également construit Pétra, leur capitale politique.

C'est seulement au début du XXe siècle qu'a débuté l'exploration de ce site. Mais très peu de travaux ont été entrepris jusqu'en 2001, lorsqu’une mission archéologique franco-saoudienne a été chargée de mener des travaux de fouilles et de documentations sur le site. Madâ’in Salih a été inscrit en juillet 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, devenant ainsi le premier site saoudien à y figurer.

"La malédiction tire son origine du livre principal de l'islam"

La grandiose cité de ‘’Madain saleh’’ la ville maudite d’Arabie saoudite…

Emmanuel Guyetand est ingénieur intégrateur système à Toulon. Il a visité Madâ’in Salih en 2002 et tient un blog bien documenté sur ce site archéologique.

J'ai eu la chance de découvrir ce site exceptionnel lors d'une escale du porte-avions Charles-de-Gaulle à Jeddah en mai 2002. Alors officier-marinier et chargé d'un magazine pour la télé du navire, j’ai été invité par la marine saoudienne avec une vingtaine de membres de notre équipage à partager ce moment exceptionnel.

Le site est sous surveillance policière permanente et n’est pas ouvert aux touristes. Toutefois, les expatriés travaillant en Arabie saoudite peuvent y accéder en obtenant une autorisation auprès du département des Antiquités et des Musées de Riyad sur recommandation de leur entreprise ou de l'ambassade.

Mais le site est surtout fréquenté par des personnalités étrangères séjournant dans le pays et par l’élite saoudienne. D’ailleurs, les hôtels de la Vallée de al-Ula, jouxtant Madâ’in Saleh, sont tous des établissements étoilés.

La plupart des Saoudiens se désintéressent de ce site qu’on dit frappé par une malédiction. La malédiction tire son origine du livre principal de l'islam. Le Coran relate l'histoire de la chamelle miraculeuse, considérée comme la preuve de l'existence d'un seul Dieu, assassinée par la tribu des Thamoudéens (le prophète Salih désigne une chamelle comme la "chamelle de Dieu" et ordonne aux Thamoudéens de ne lui faire aucun mal au risque de périr.

Mais les Thamoudéens font fi de cette menace et tuent la chamelle. Le Coran raconte que trois jours plus tard, un cri détruisit ce peuple, ndlr). On a, en outre, l’impression que pour les Saoudiens l'essentiel est ailleurs, "bien plus haut" ! L'Histoire comme l'entend un Occidental n'est pas leur tasse de thé.

Kasr al-Farid est le lieu qui m'a le plus marqué. Une telle force se dégage de cette roche magnifiquement taillée pour servir d’ultime demeure. Les archéologues pensent que ses parois étaient peintes à l’époque.

Cette force est renforcée par l'aspect isolé de la tombe par rapport au reste du site, qui lui donne une certaine majesté, comme si elle était la porte vers un autre monde, la porte devant laquelle on prend le temps de s'assoir pour parler de sa vie qui se termine et se dire qu'elle n'est pas encore totalement achevée car son empreinte demeure écrite dans la pierre!".

 

 

Source

 

La première exploration du site de Madâ'in Sâlih a été réalisée en 1876-1877 par le voyageur britannique Ch.Doughty, d’autres explorations ont eu lieux ensuite par par Ch. Huber voyageur français et J. Euting savant allemand. La moisson épigraphique de ces trois précurseurs a été rassemblée en 1889 dans le Corpus inscriptionum semiticarum .

L'exploration la plus systématique du site a été menée entre 1907 et 1910 par les pères dominicains de l'École Biblique et archéologique française de Jérusalem, A. Jaussen et R. Savignac, auteurs d'une monumentale Mission archéologique en Arabie, dont les volumes ont été réédités en fac-similé, au Caire, en 1997.

Après la première guerre mondiale, le site a été visité par J. Philby, diplomate britannique puis conseiller du roi ‘Abdelaziz, auteur d'un ouvrage intitulé The Land of Midian , paru en 1957. Après lui, on peut signaler la prospection réalisée en 1962 par les archéologues canadiens F.V. Winnett et W.L. Reed, dont les résultats ont été publiés, avec la collaboration d'autres savants, dans Ancient Records from North Arabia , paru en 1970.

Enfin, en 1968, une équipe de l'Université de Londres, sous la direction de P. Parr, s'est rendue sur le site et a publié les résultats de ses recherches dans le Bulletin of the Institute of Archaeology de 1972. Depuis les années 1960, des travaux d'exploration, de fouille et de conservation ont été entrepris avec succès par le Département des Antiquités saoudien.

Les fouilles les plus récentes, réalisées par D. al-Talhi, ont eu lieu en 2003 et ont mis au jour une grande inscription latine datée des années 175-177.

En 1978, une mission réalisée à la demande du gouvernement saoudien par l'Institut Géographique National a permis d'obtenir trente-six photographies aériennes au 1/5000 formant des couples stéréoscopiques, dont une carte au 1/1000 a été extraite par restitution.

Cette carte a été complétée par les relevés de terrain effectués par les ingénieurs de l'IGN en 1978 puis par les topographes de la mission, qui ont notamment procédé à son rattachement au système de coordonnées UTM. L'ensemble des planches a été digitalisé et intégré dans un SIG.

À ces documents s'ajoutent soixante-douze couples de photographies au sol, noir et blanc et sur plaques de verre, représentant les principales façades de tombes du site. Elles ont permis d'obtenir la restitution photogrammétrique de quatre-vingt huit tombeaux de Madâ'in Sâlih. Il faut rappeler que l'IGN est à l'origine de la numérotation des principaux monuments du site.

 

Madâ'in Sâlih est le site majeur d'Arabie du Nord-Ouest et le seul qui ait pu être exploré de manière extensive. Aucun autre site de la région qui s'étend de là à la frontière jordanienne d'une part et à la mer Rouge d'autre part, n'a été autant visité et exploré. Cependant, malgré les sondages réalisés par nos collègues archéologues saoudiens dans le centre urbain, on peut dire qu'il n'a jamais été réellement fouillé.

En conséquence, tout ce qui sera découvert sur ce site apportera des informations nouvelles sur l'occupation de cette partie encore très peu explorée du Proche-Orient.

Pour l'histoire du site lui-même, on se pose beaucoup de questions sur la date de la fondation de Hégra, son statut et sa fonction, ses relations avec la capitale, la chronologie de son occupation, l'éventuelle survivance, après 106, d'un embryon de royaume autour du site. Il en est de même pour ce qui est de la postérité du site après l'époque nabatéenne.

En effet, il ne fait plus aucun doute, malgré des débats encore récents, que le site, ses environs immédiats et toute la partie nord du Hijâz ont été intégrés à la province romaine d'Arabie en 106 ou juste après. Dans la période qui suit, au II ème siècle ap. J.-C., Rome aurait assuré directement la surveillance du désert jusqu'aux oasis de Dumata et de Hégra.

Fouilles archéologiques franco-saoudiennes…

Depuis 2001, ces fouilles ont permis de trouver de petits monuments inédits isolés ou groupés et dispersés. Les chercheurs ont essayé de comprendre les pratiques cultuelles des anciens Nabatéens.

Le site a fait l'objet d'une mission archéologique française dirigée par Laïla Nehmé, membre du CNRS. Ce programme de fouilles s'est continué en janvier 2008.

Parmi les nouveaux monuments, on signale un sanctuaire rupestre, le Qasr Al-Ajuz au sud-ouest de Jabal Ithlib (al-Hijr). Il se compose d'une salle creusée dans une colline garnie de niches à bétyles. Au sommet, des vestiges inédits ont été découverts, et, creusées sur la surface rocheuse, 11 niches horizontales, qui devaient être des bétyles/autels.

Cette ville est mentionnée dans plusieurs endroits du Coran, treize siècles avant la redécouverte de ses vestiges. Notamment, la sourate 15 porte son nom : Al-Hijr. Sont mentionnés aussi le peuple qui l'habitait (Thamoud), Sâlih le messager que Dieu leur a envoyé et qui a donné son nom à la ville, ainsi que l'histoire centrale de la chamelle.

Avec ses 111 tombes monumentales, dont 94 avec des façades décorées, et ses puits, le site est un exemple exceptionnel de la qualité de l’architecture des Nabatéens et de leur maîtrise des techniques hydrauliques.

 

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Comme toujours c'est à vous de juger...

 

 

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C
C'est spectaculaire.
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M
H.P. Lovecraft ???
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A
Je me suis mal exprimée !!<br /> Le site archéologique cité et bien c est la 1er fois dont j en entends parler.<br /> Le 2eme site est le site de Merlin ..une découverte récente pour moi..où connaissances et lucidité s y cotoient pour notre plus grand bonheur.Nous constatons que ''nous ne sommes pas seuls'' à voir entendre comprendre ce qu hélas autour de nous ''ce n est ni vu ni entendu '' Quel monde étrange est un des meilleurs ''cri humain de Verité'' que j ai pu lire ..c est le 2eme avec ''I have a dream'' Merci Merlin.je ne me lasse pas de le lire et re- lire et ce texte m émeut. Je ne vais pas sur les réseaux sociaux. Je n y adhère pas . A tort ou à raison ? C est ainsi dans ''mon'' présent.<br /> .
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M
Bonjour et merci Agnès pour ce gentil message...
A
C est la 1er fois que j entends parler de ce site. Merci Merlin pour ce site et les connaissances et réflexions qui nous enrichissent ..nous réveillent.<br /> Qui a transmis aux Nabatéens la connaissance de ces techniques hydrauliques ?
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A
C est la 1er fois que j entends parler de ce site. Merci Merlin pour ce site et les connaissances et réflexions qui nous enrichissent ..nous réveillent.<br /> Qui a transmis aux Nabatéens la connaissance de ces techniques hydrauliques ?
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