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Le blog de Merlin...

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Rupture du système financier mondial en été 2008…

Publié par MERLIN sur 17 Mars 2008, 10:34am

Catégories : #Actu Importante



Système financier :

 

le prochain domino est encore plus gros …

 

Phase de rupture du système financier mondial en été 2008…

 

 

Une bulle de quelque 50 000 milliards de dollars de contrats financiers dérivés menace d’éclater incessamment, provoquant un déferlement de faillites et d’insolvabilités bancaires.

Raison de plus pour passer de toute urgence à une réorganisation du système.

 

Les produits dérivés en cause sont des contrats assurant le risque de crédit (credit default swaps - CDS). Pratiquement inexistants il y a cinq ans encore, leur « valeur » nominale a triplé en trois ans, selon des sources new-yorkaises bien informées qui parlent du « prochain domino à tomber », estimant que le choc sera « beaucoup plus sévère » que l’éclatement de la « bulle hypothécaire américaine », qui ne représentait « que » 20 000 milliards.

 

Les CDS s’échangent uniquement de gré à gré, c’est-à-dire qu’il n’existe aucun marché organisé qui puisse assumer une quelconque responsabilité pour cette énorme masse de contrats financiers, contrairement aux actions et obligations. Comme les fameux SIV (véhicules d’investissement structurés), les contrats bilatéraux assurant le risque sont des opérations spéculatives hautement rentables qui n’apparaissent jamais dans les bilans des banques et hedge funds qui en tirent profit - jusqu’au moment où ils s’évaporent, provoquant des centaines de milliards de dollars de pertes.

 

Dans le cas des CDS, il faudrait plutôt parler de dizaines de milliers de milliards, selon ces sources. Le but officiel de ces contrats est d’assurer les acheteurs d’obligations d’entreprise contre la défaillance de ces obligations. Or le montant des dettes d’entreprise effectivement « assurées » par ces 50 000 milliards de dollars de CDS ne s’élève qu’à... 5000 milliards. C’est incontestablement la plus haute montagne de dette par effet de levier !


                            chute-bourse.jpg

 

En réalité, les swaps sur défaillance sont des moyens de spéculer massivement sur la capacité d’une société à rembourser ses dettes et obligations et sur lesquels des dizaines de banques, fonds spéculatifs et autres sociétés financières parient des sommes considérables. En outre, d’autres hedge funds achètent des swaps sur défaillance pour parier si, en cas de défaillance, les sociétés qui assurent les obligations ne feront pas défaut elles-mêmes !

 

Les hedge funds et les banques ayant vendu une « assurance » aux sociétés détentrices d’obligations d’entreprise encaissent des primes de la part de ces sociétés. Ensuite, ces primes sont titrisées - c’est-à-dire vendues comme titres financiers à d’autres banques et hedge funds, de la même manière que les crédits hypothécaires subprime avaient été regroupés dans toutes sortes de titres qui ont récemment perdu toute valeur.

 

Il existe peu d’instruments financiers qui aient permis, autant que les CDS, aux fonds spéculatifs de faire plus de profits en si peu de temps, avec un tel effet de levier et si peu de capital réel. Tant que sir Alan Greenspan (directeur de la Réserve fédérale jusqu’en 2006) faisait en sorte que les taux d’intérêt à court terme restent très faibles sur le plan international, et que le « yen carry trade » [cf. note 2] fournissaient aux spéculateurs des centaines de milliards de dollars d’« argent gratuit », il n’y avait quasiment pas de défaillances sur les obligations d’entreprise, même sur les obligations poubelles.

 

La vente d’une assurance contre défaillance, à l’aide de swaps, est alors devenue un jeu extrêmement rentable, presque entièrement financé par de l’argent emprunté avec un fort effet de levier. On comptait dix vendeurs d’assurance d’obligations pour chaque détenteur d’obligations susceptible de l’acheter. Par conséquent, les vendeurs se sont vendus les swaps entre eux, ajoutant de nouveaux paris de produits dérivés à la même obligation de référence sous-jacente. Et ils ont vendu les primes d’assurance sous forme de titres financiers, accumulant encore des dettes sur ces produits.

 

Sur les marchés et dans la presse financière, une peur bleue se répand face à la perspective d’une faillite imminente des grandes sociétés d’assurance d’obligations, comme Ambac Financial Corporation et MBIA, qui assurent plus de 2 000 milliards de dollars de bons du Trésor et vendent des CDS.

 

Merrill Lynch vient d’essuyer une perte de 3,1 milliards de dollars sur les CDS avec l’une d’entre elles. Mais selon nos sources, 50 % de ces 4500 à 5000 milliards de dollars représentent des obligations potentielles de banques et 24 % de fonds spéculatifs. Dans la première vague de défaillances, lorsqu’elles se volatilisent, ces obligations vont se retrouver chez les mêmes banques qui ont prêté aux fonds l’argent pour jouer le jeu des CDS.

 

L’effondrement financier en cours depuis juillet-août 2007 frappe désormais l’« économie réelle », avec des effets notables sur l’emploi, l’industrie, la consommation et, bien sûr, le bâtiment et l’ensemble du secteur immobilier. Pour les premiers mois de 2008, selon les estimations toujours optimistes des agences de notation Fitch et Moody’s, le pourcentage de défaillance sur les dettes d’entreprise devrait atteindre 4 à 5 % (10 % pour les obligations poubelles).


                                    bourse.jpg

 

Mais les vendeurs de CDS, qui devraient normalement payer, n’ont rien provisionné pour cela. Ils comptent sur le jeu des contre-paris et contreparties pour s’en tirer indemnes, laissant les pertes échoir aux détenteurs originaux des obligations.

 

Ted Seides, directeur financier de Protégé Partners, a comparé la bulle des CDS à une « énorme industrie de l’assurance, dont les fournisseurs n’ont rien mis de côté pour couvrir les futures pertes.

 

Imaginez ce qui se passera s’il y a des pertes de 5 % sur 45 000 milliards de dollars, et personne [dans les banques] n’a de quoi payer les pots cassés. »

 

 

Notes :

 

1- Le « contrat financier dérivé » est un pari hautement spéculatif puisqu’il porte sur la valeur future d’un objet tiers (matières premières, taux de change, indice boursier, etc.), dont le montant ne fait pas l’objet d’un paiement immédiat, mais seulement d’une « option » valant par exemple 1 % des sommes en jeu, d’où les « effets de levier » permettant de jouer gros avec presque rien.

 

2- Le « Yen carry trade » consistait à emprunter une somme en Yen lorsque celui-ci était à un taux anormalement bas (moins de 1 %) et permettait d’aller jouer ailleurs avec un bénéfice quasi-assuré à la clé, puisque le coût de ce crédit en Yen équivalait à 0.

 

 

Source : Paul Gallagher, EIR

http://www.solidariteetprogres.org/sp_article.php3?id_article=3765

 

 

Voir aussi ‘’ phase de rupture du système financier mondial en été 2008 ‘’ ici :

http://www.europe2020.org/spip.php?article513&lang=fr
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C
<br /> ça rejoint le plan du nouvel ordre mondial, qui consiste à tout faire renverser pour contrôler ensuite, mondialement.<br /> <br /> <br />
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U
Lorsque nous comprenons ça, que pouvons nous rèspècter ? ;-)Le petit banquier de mon époque peut toutefois donner un coup de pouce, mais les jeuns ne sont pas aussi solidaires avec les gens du bas ,je crois .Comme ils sont intéréssés, ,je ne te fais pas de sessin :-I
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M
@ Chouka,Effectivement tu as raison, et cela n'est hélas pas nouveau, les banquiers comme disaient nos anciens sont les plus grands voleurs, l'adage se confirme.C'est un monde bien pourrit, peu etre plus encore que celui de la politique, mais cela n'est que mon avis !Je parle bien sur de la haute, voir tres haute finances, pas le petit banquier de nos agences ( quoi que a leur niveau ! ).
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U
En tout cas, Merlin, ce que je retiens de simple dans ces histoires de spéculation a fond pèrdus,mais a intérets records pour mieux apater les benets ,c'est que ceux qui ont vendus ces "actions ou je ne sais quoi "ont bien pèrçu du vrais fric ,qui se retrouvera dans les poches des vendeurs, mais qui partira en fumée pour les acheteurs .La rèsponsabilité là dedans, n'est pas assumée, puisque les boutiques vont surement faire "faillite ",mais le fric encaissé a coup sur !C'est le meme schémat avec les daubes qui piquent du fric au black,qui part dans de vrais banques ,ce qui saingne les états qui achètent ces produits :-DEnfin, c'est mon idée ;-)
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U
http:fr.rian.ru/http://de.rian.ru/
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U
Merlin, ce n'est pas facile a lire en tout cas:-(Dans ces histoires de fric, il ne faut surtout pas s'attendre que les "gens du fric "en parlent de manière claire pour tous ,ainsi, je vois une recrudésance de notes tres obscures sur des blogs, ou le langage etait pourtant clair il y a peu.Cette réorientation ésotérique , s'est produite du jour au lendemain a la suite de la signature du traité .Il faut voire les "opposants "tourner leurs vèstes, pour ne manquer auqune tune a rafler  dans le mouvement .Ces gens savent anticiper et s'adapter a toutes ces situations payantes pour les avèrtis du jeu de fric .Ue dévaluation de toute façon, se fera sur le dos des plus faibles ,comme d'hab;-)De toute façon, nul besoin d'etre tres fin, pour comprendre que les retraites vont en prendre un grand coup dans la figure, que ce soit celles par répartition, ou celles par capitalisation
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M
Salut Chouka,Le pire est à venir, même si cela reste tout de même de l'anticipation, les risques sont multiples, tu as du le voir également avec les fonds de pensions etc sur les sites en liens.Oui les 2 sites en liens sont bien, j'aime ce genre d'infos( entre autre ) en ce qui me concerne.
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U
C'est tout le temps la meme stratégie qui s'aplique ,des lors que les gens riches qui ont des rèsponsabilités financières écrasantes veulent sauver les meubles et leurs domaines .Ils s'en exonèrent par la dèstuction des gens et des infrastructures .Plus rien a payer ,et des biens a récupérer ?Facile a comprendre pourquoi les dirigeants gaulois préparent le terrain a ceux qui veulent fourguer les sèctes pétrolifères surement riches de valeurs :-DJ'ai l'impression toutefois que ce sera chacun pour sa peau et a ce tarif, tous les coups seront pèrmis ,Les jolies armes sophistiquées en stock, et déjas aquises ("payées ";-),vont se faire un plaisir de jouer a fond leurs roles massivement dèstructeurs ?Voila que les jolis "OVNIs "vont pouvoir peut etre donner a fond leurs raisons tres supèrieures d'etre ? Bonjour la polution :-(Les deux cites que tu a marqué, semblent etre excélents .
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