Le GNA ( Générateur de nombres aléatoires ) est un système électronique servant à générer des nombres aléatoires. On utilise des générateurs de nombres aléatoires (GNA ou RNG en anglais) car il s’agit d’une source fiable de hasard.
Ces GNA sont couplés à des ordinateurs qui simulent la production de hasard, en utilisant un procéssus quantique qui équivaut à 400 lancers de ‘’ pile ou face ‘’ par seconde. Un GNA produit donc du ‘’ hasard ‘’ en générant autant de ‘’ pile ‘’ = 0, que de ‘’ face ‘’ = 1, pendant une période donnée.
En temps normal, on obtient autant de 0 que de 1, et cela se traduit par une ligne de base qui sépare les données ( les 0 et les 1 ) en deux parties égales. Cette ligne c’est la ligne de base du hasard.
Des chercheurs ont donc utilisés ces dispositifs pour savoir si un individu était capable des les influencer, en déviant la ligne de base du hasard. Aussi étrange que surprenant, la réponse fut positive !
Ainsi naquit Le Global Consciousness Project, participation à un projet global utilisant des GNA.
Par l’équipe de l’IMI :
Au début des années 80, des résultats expérimentaux aux Psychophysical Research Laboratories suggéraient aux chercheurs que les sujets avaient un effet non seulement sur les GNA sur lesquels ils se concentraient, mais également sur des GNA « cachés ».
Cette première observation a été reprise et développée par Roger Nelson, de l’université Princeton, à des groupes en situation, par exemple à des groupes de respiration holotropique (une technique de thérapie et de développement personnel mise au point par le psychiatre Stan Grof). Il a remarqué que les résultats du GNA ont un profil particulier, spécifique aux moments émotionnels les plus intenses, et non au moments de repos (par exemple, pendant les explications de l’animateur, ou pendant les pauses).
Allant plus loin, Dean Radin, de l’université du Nevada, a eu l’idée d’utiliser les GNA pour tester des phénomènes collectifs inconscients à grande échelle. Son hypothèse était que des personnes dispersées dans l’espace, mais focalisées sur un même objet d’attention - par exemple une émission de télévision - pourraient réagir inconsciemment de façon cohérente, et donc perturber simultanément les GNA.
Effectivement, une expérience menée lors de la 67e cérémonie des Oscars, a aboutit à des perturbations importantes (les données des GNA s’écartaient de la ligne de base du hasard) sur plusieurs GNA fonctionnant pendant la diffusion en direct de l’émission - et ceci à des moments correspondant à des pics d’intérêt.
Le GCP, ou Global Consciousness Project (Projet d’étude de la « Conscience Globale »), est ainsi né de deux observations.
La première est qu’un générateur de nombres aléatoires placé au milieu d’un groupe de personnes occupées à une même activité peut refléter l’attention globale portée par le groupe à cette activité.
La seconde est qu’Internet permet aujourd’hui l’installation d’une expérimentation en réseau à très grande échelle.
Ainsi, l’idée du GCP, subventionnée par la fondation américaine Institute of Noetic Sciences, consiste à mettre en réseau un nombre important de GNA sur toute la planète, pour mettre à jour les éventuels impacts et contamination d’événements intenses sur la psyché collective. Ces GNA, fonctionnant en permanence, transfèrent leurs données au Pear Lab de l’université Princeton, chargé des analyses.
Des ordinateurs, déjà en place de par le monde, et suivit par plus de 75 scientifiques de renom et provenant de plus de 41 pays, ont permis d’obtenir des résultats très encourageants, et surprenant.
En France, l’IMI dispose de cet appareil depuis fin 1999, et est ainsi un « nœud » important dans ce projet de mesure du flux de la conscience collective (« global consciousness »).
Source : http://www.metapsychique.org/Le-GCP.html
Les résultats issus du Projet de Conscience Globale, ne font pas qu'indiquer le niveau de cohérence de la conscience collective, ils peuvent aussi, dans une certaine mesure, servir à prédire le futur !
Ce Projet de Conscience Globale, né en 1998, est un effort collectif d'ordre international impliquant un nombre toujours grandissant de chercheurs et ayant pour but d'explorer la possibilité de valider scientifiquement, à l'aide de GNA, l'existence d'une conscience collective humaine ainsi que ses "sautes d'humeur".
L'historique des recherches scientifiques en laboratoire sur l'interaction entre la conscience humaine et de son environnement remonte à la fin des années 60, mais de façon plus générale, ce sont les travaux du professeur Robert Jahn de l'Université de Princeton, vers la fin des années 70, qui donna naissance au Projet de Conscience Globale.
Intrigué par des phénomènes tels que la télépathie, la télékinésie et les perceptions extrasensorielles, il fut l'un des premiers hommes de sciences modernes à s'intéresser sérieusement à ces phénomènes et devint un pionnier dans l'étude de ceux-ci via les technologies de pointe de l'époque. Une de ces technologies consistait (et consiste toujours) en un petit circuit électronique générant, de façon totalement aléatoire, deux chiffres : soit des 1, soit des 0.
Ce circuit agit donc simplement comme un "pile ou face" électronique. Les résultats pouvaient alors être compilés et représentés sous forme de graphique. Sachant très bien que de façon aléatoire, sur un échantillon de bonne taille, la quantité de 0 et la quantité de 1, selon les lois de la probabilité, seraient à peu de choses près équivalents, cet appareil pouvait alors être aisément utilisé comme un outil de mesure sérieux.
Mais mesurer quoi exactement ?
Déterminé à explorer la possibilité de l'influence de la conscience humaine sur le "bon" fonctionnement de ces petits circuits électroniques, le professeur Jahn entrepris d'interpeller des gens dans la rue et de leur demander de se concentrer sur le circuit et de consciemment émettre l'intention de lui faire générer soit davantage de 1, soit davantage de 0.
Les résultats furent déroutants et n'ont, jusqu'à ce jour, jamais été expliqués de façon satisfaisante. Expérience après expérience, à tout coup les résultats montraient une déviation significative de la norme 50-50% : les résultats émis par le circuit électronique devenaient moins aléatoires, donc plus cohérents.
Selon toutes les lois scientifiques connues, ceci n'aurait jamais dû se passer et, pourtant, continuait de se passer encore et encore. De plus, des expériences de la sorte ont été réalisées à distance avec des résultats similaires !
C'est à ce moment que le docteur Nelson, qui travaillait aussi à l'Université de Princeton, décida de porter l'expérience plus loin en utilisant le générateur de chiffres aléatoires dans des méditations de groupes (populaires dans les années 70) et fut renversé par les résultats : des déviations spectaculaires étaient alors enregistrées.
Qu'en conclure ?
L'interaction de la conscience humaine avec la machine n'était donc plus une théorie, mais un fait bien établi, quoique inexpliqué par la science traditionnelle.
Un jour, le docteur Nelson eut la brillante idée de relier jusqu'à 40 de ces générateurs de chiffres aléatoires sur Internet, les laissant ainsi produire quotidiennement des millions de données. Ces données, une fois recueillies, donnaient généralement le résultat attendu, c'est-à-dire que 50% des chiffres générés étaient des 1 et 50% des 0.
Mais le 6 septembre 1997, un événement surprenant se produisit : les machines enregistrèrent un soudain changement remarquable, une énorme déviation était enregistrée par tous les appareils autour du globe. Cette journée s'avérait historique pour une autre raison : environ un milliard de personnes à travers le monde regardaient les funérailles de la princesse Diana.
Était-ce possible que les dispositifs du docteur Nelson aient capté l'émoi collectif d'un grand nombre de personnes ? C'est suite à cet événement qu'en 1998 il rassembla des hommes de science à travers le monde pour étudier de près cette possible découverte.
Les résultats de cette entreprise furent des plus surprenants puisque, au cours de cette expérience, les appareils ont "ressenti" plusieurs événements mondiaux majeurs : du bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN, en passant par la tragédie du sous-marin Kursk, jusqu'aux élections présidentielles des États-Unis de 2000. De plus, les dispositifs détectaient les grandes célébrations telles que l'arrivée de la nouvelle année.
Mais l'événement le plus fascinant fut celui des "attentats" du 11 septembre 2001. ..
Non seulement les appareils ont enregistré l'événement lors de son déroulement, mais les déviations au comportement aléatoire de ces petits circuits électroniques ont débuté pas moins de quatre heures avant que les avions ne frappent les tours du WTC.
Ils auraient donc "su" qu'un événement historique allait avoir lieu avant même que celui-ci ne se déroule réellement ! Une coïncidence ? Un événement isolé ? Il semblerait bien que non.
Dans les dernières semaines de décembre 2004, les dispositifs ont une fois de plus grandement dévié de leur course aléatoire normale. Vingt-quatre heures plus tard, un tremblement de terre déclencha le Tsunami qui a dévasté l'Asie du Sud et emporté avec lui environ 250 000 vies humaines.
Serait-ce donc possible que le réseau de générateurs de chiffres aléatoires du PCG puisse sentir et/ou prédire le futur ?
Bien sûr, on pourra facilement s'opposer à ces conclusions en argumentant qu'il est aisé d'attribuer un événement majeur à chaque soubresaut marqué des dispositifs, notre monde étant rempli de guerres et de cataclysmes, mais l'équipe derrière ce projet insiste sur le fait que des techniques scientifiques rigoureuses permettent d'exclure de telles conjonctures aléatoires.
"Nos données démontrent clairement que les chances d'obtenir ces résultats sont de une contre un milliard " affirme le docteur Nelson. Et aussi étrange que cela puisse paraître, rien des lois de la physique n'exclut la possibilité de " voir " dans le futur !
Il est possible, en théorie, que le temps ne s'écoule pas seulement dans un sens (vers le futur), mais bien dans les deux sens à la fois (vers le passé aussi). Et si le temps se propage comme une onde, il pourrait bien être possible de "prédire" les événements mondiaux majeurs. En effet, nous nous souviendrions d'un événement qui a déjà pris place dans notre futur.
"Il existe un certain nombre de données indiquant que le temps puisse se dérouler à l'envers", affirme le professeur Bierman de l'Université d'Amsterdam.
"Et s'il est possible que cela se produise en physique, cela peut aussi se produire dans notre esprit." En d'autres termes, le professeur Bierman croit que nous serions tous capables de voir le futur si nous étions en mesure d'accéder aux facultés cachées de notre cerveau. Et il existe amplement de données pour supporter cette théorie.
C'est extraordinaire et pourtant complètement inexplicable…
Poursuivant les travaux du docteur Hartwell, le chercheur américain Dean Radin relia des personnes à une machine qui mesurait la résistance électrique de la peau. Celle-ci est reconnue pour varier en intensité selon l'humeur, c'est d'ailleurs sous ce principe que fonctionne une bonne partie des détecteurs de mensonges.
Radin a donc répété l'expérience du docteur Hartwell de "réponse aux images" en mesurant la résistance électrique de la peau de ses sujets. Encore une fois, certaines personnes commençaient à réagir quelques secondes avant même que les illustrations leur soient présentées. Ceci semblait impossible mais, expérience après expérience, les résultats demeuraient les mêmes.
"Je n'y croyais pas non plus", dit le professeur Bierman. "Alors, j'ai répété l'expérience moi-même et j'ai obtenu les mêmes résultats. J'étais bouleversé. Après cela, j'ai commencé à penser plus profondément à la nature du temps." Il ajoute que plusieurs laboratoires "officiels" ont produit des résultats similaires, mais ne les ont pas encore rendus publics.
Qu'en retire-t-on ?
Ces résultats peuvent devenir une base solide à l'explication des phénomènes inexpliqués tels que le "déjà vu", l'intuition et une horde d'autres étrangetés que nous vivons de temps à autre. Ceci ouvre aussi la porte à d'autres possibilités, par exemple, nous pourrions peut-être construire des machines capables d'amplifier nos pouvoirs psychiques de la même façon que nous bâtissons des appareils pour amplifier nos sens tels que la vue et l'ouïe.
Le docteur Nelson, du Projet de Conscience Globale, est optimiste, mais pas à court terme. "Nous pourrons possiblement être en mesure de prédire qu'un événement mondial majeur va se produire, mais nous ne saurons pas ce qui va se produire ni où cela va se dérouler."
"Prenez-le ainsi : nous n'avons pas encore un appareil que nous pourrions vendre à la CIA."
À ce jour, il existe plus de 100 générateurs de chiffres aléatoires dispersés aux quatre coins du globe (en admettant que celui-ci soit carré ), fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, produisant ainsi une impressionnante quantité de données. Le tout est relié à un serveur central, recueillant et compilant toutes ces données.
Et maintenant nous ajoutons à cela un petit bout de code informatique traduisant l'ensemble de ces données, c'est-à-dire le niveau de cohérence moyen, en attribuant une couleur à l'image d'une sphère, et nous voilà avec un indicateur en temps réel du niveau de cohérence de la conscience collective humaine !
Développée par Brad Anderson, la sphère se fera attribuer la couleur verte lorsque la norme 50-50 est présente, c'est-à-dire lorsque les données émises sont aléatoires, donc "normales". Toute déviation majeure, soit vers le bleu, soit vers le rouge est considérée comme importante.
Il est à noter, par contre, que cet indicateur ne peut pas être considéré comme un outil fiable de prédiction et/ou d'interprétation, car il ne reflète la compilation que de quelques minutes ou quelques heures de données. Des méthodes d'analyses plus complexes prouvent qu'un si petit échantillon ne peut pas être pertinemment perçu comme un signal, car sans une quantité de données plus volumineuse, il est impossible de savoir si la déviation n'est qu'un "bruit" ou si elle fait réellement partie d'une tendance significative.
Notons aussi que la coloration de la sphère accuse un retard évalué à 10 minutes dû à la transmission, la compilation et le calcul des données.
N'en reste pas moins que la sphère du PCG est la représentation graphique de la cohérence de la conscience collective, ce n'est pas peu dire !
EN CONCLUSION…
Les répercussions engendrées par une telle étude sont énormes. La vision matérialiste habituelle des sciences doit être complètement révisée. D'ailleurs le concept du " point de vue de l'observateur " de la mécanique quantique prend ici tout son sens puisque l'observateur est intrinsèquement lié au résultat de son expérience, car il l'influence dans une certaine mesure.
Dans un autre ordre d'idées, il nous faut alors courageusement réévaluer le concept de responsabilité personnelle puisque nos propres intentions et émotions affectent directement notre environnement, et ce, d'une façon beaucoup plus subtile que la causalité telle que nous la concevons habituellement.
Demeurer en "contrôle" de notre propre état, à la façon des enseignements traditionnels, devient notre première planche de salut vers une vie réellement responsable.
Mais si cette réalisation apporte son lot de remises en question, elle dévoile aussi une mer de nouvelles possibilités.
Source :
IMI : http://www.metapsychique.org/Le-GCP.html
Zone-7 http://zone-7.net/articles.php?pg=art13
Nexus N° 70.
La sphère de couleur changeante, visible ci dessous, est donc un indicateur en temps réel du niveau de cohérence de la conscience collective humaine !
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A vous de juger comme toujours…