Un mécanisme secret dans la grande pyramide d’Egypte… ?! 2e
Nous aurions donc affaire à une serrure hydraulique, ce qui tout bonnement fantastique pour l’époque.
Ont-ils testé leur mécanisme ?
Certaines indications allant dans ce sens semblent être données par la chambre de la reine qui ressemble étrangement à une chambre de test. Les constructeurs qui n’avaient pas d’ordinateurs, ont forcement dû tester le fonctionnement de leur mécanisme quelque part avant de le reproduire dans la chambre du roi.
C’est pour cette raison que les conduits de la chambre de la reine s’arrêtent avant la façade. En fait ils montent de la même hauteur que ceux de la chambre du roi.
Une superposition des conduits de la chambre de la reine avec ceux de la chambre du roi permet de s’en rendre compte !
Cette coïncidence prouve sans aucun doute possible que les constructeurs voulaient obtenir la même pression dans les conduits de la chambre de la reine que celle qui serait obtenue plus tard dans les conduits de la chambre du roi.
Ils savaient parfaitement quelle hauteur de colonne d’eau serait générée par les conduits de la chambre du roi au moment ou ils ont réalisés ceux de la chambre de la reine et c’est pour cela qu’ils s’arrêtent avant la façade.
S’ils avaient été plus bas ou plus hauts, ils n’auraient pas pu obtenir la même pression en cas de remplissage total des conduits. Cette constatation basée sur des éléments scientifiquement calculables, balaye facilement toute autre hypothèse comme celle qui veut que les conduits permettent à l’âme du pharaon de s’échapper vers les étoiles ou celle qui dit que la chambre de la reine a été abandonnée au profit de la chambre du roi.
Ici on connaît la pression et l’on peut même vérifier par le calcul si le poids des poutres au dessus de la chambre du roi la compense. Si la chambre de la reine était bien une chambre de test pour la pression hydraulique, cette dernière doit forcement avoir laissée des traces visibles de son action.
Or que remarque-t-on dans cette chambre ?
Une pierre située dans la niche semble avoir été enfoncée, du moins assez pour que cela attire l’attention des pilleurs. La sape à cet endroit précis en est la preuve.
Mais ce n’est pas tout, une marche dans le couloir de la chambre de la reine, un peu avant l’entrée dans la chambre montre que le sol est descendu (environ 54 cm) si l’on compare sa position en prenant comme référence l’axe des conduits de la chambre du roi et de ceux de la chambre de la reine.
Le mauvais état du dallage parle aussi pour un enfoncement lié à la pression. Revenons dans la chambre du roi et cherchons qu’elle pierre pourrait bien s’enfoncer du fait de la pression.
Sur la face Nord, il n’y en a qu’une et elle est située sur la première rangée d’assises en face de la position actuelle du sarcophage. C’est la seule pierre de ce mur à être munie d’un linteau. Avec plus de 33 tonnes par m2 de pression, elle devrait s’enfoncer pour permettre à un trou de glisser sous un conduit à sable vertical.
L’existence supposée de ce conduit à sable expliquerait pourquoi le conduit de ventilation Nord de la chambre du roi fait un écart à cet endroit et pourquoi la chambre de la reine est plus courte que la chambre du roi. Cela permettrait justement son passage jusqu’en plafond de la chambre souterraine.
Cela expliquerait aussi pourquoi, vu de dessus la chambre souterraine se trouve entre la chambre du roi et celle de la reine. Le conduit à sable continuerait par un puits dans la partie non construite de la pyramide pour s’arrêter environ à 60 cm du plafond de la chambre souterraine.
Lorsque la bonne pression est atteinte dans la chambre du roi, la pierre est repoussée et le sable peut alors s’écouler. Il s’accumule donc dans le conduit vertical (maçonné dans la partie construite et creusé dans la partie non construite) à raison de deux tonnes par m3 au dessus du plafond de la chambre souterraine.
Pour un tel mécanisme, le choix de la création d’une chambre souterraine était obligatoire car les constructeurs ne pouvaient pas arriver verticalement par le plafond d’une chambre construite sans risquer de cisailler des poutres.
Si les égyptologues avaient bien regardé le plafond de la chambre souterraine, ils auraient remarqué qu’une partie du plafond comporte un léger décaissé laissé par les constructeurs.
Ce décaissé est en fait une zone de faiblesse permettant la rupture du plafond à cet endroit. Le sable peut ainsi envahir la chambre souterraine qui au final n’est qu’un volume de rétention permettant de recevoir le sable et l’eau du mécanisme.
C’est pour cette raison qu’elle a été laissée en l’état par les constructeurs. D’éventuelles finitions n’auraient absolument servies à rien compte tenu de sa fonction. Voila qui explique aussi le volume de cette chambre qui devant reprendre au final l’eau et le sable du mécanisme devait forcement être plus important que celui de la chambre du roi qui ne contient que l’eau.
Revenons à la chambre de la reine ! En supposant que l’axe des conduits des deux chambres royales était au départ au même niveau par rapport au sol, nous avons constaté que le plancher et qu’une partie du couloir menant à cette chambre est descendu du fait de la pression.
Avec 39 tonnes par m2 de pression, il suffisait aux constructeurs de noyer des poteries dans un lit de sable sous le dallage pour réserver du vide de matière.
La pression fait éclater les poteries, le sable rempli les vides et le plancher descend. En transposant cette descente de plancher au niveau de la chambre du roi, on s’aperçoit que la distance mur Sud de la chambre de la reine est presque identique à la distance mur sud de la chambre du roi jusqu'à la herse fixe de l’antichambre.
Tout porte à croire que le plancher de la chambre du roi est lui aussi calculé pour descendre du fait de la pression.
Le demi-sarcophage est positionné non pas dans la chambre du roi mais dans le couloir menant à la chambre du roi. C’était probablement sa position d’origine pour permettre de couler une étanchéité bitumineuse entre lui et les herses. Lorsque les pilleurs ont voulu franchir les herses, ils se sont attaqués aux glissières puis sont tombés nez à nez avec le demi-sarcophage.
Comme ils ne pouvaient pas le tirer, malgré avoir essayé d’avoir une prise en s’attaquant au mur derrière les herses, c’est en le repoussant à coups de bélier qu’ils ont du l’endommager.
Les constructeurs ont probablement trouvé qu’une pierre évidée était plus facile à mettre en place à cet endroit qu’une pierre pleine. Il est possible qu’un rebut
de sarcophage ait fait l’affaire, d’où la méprise future des égyptologues.
A partir d’une certaine pression, si le plancher de la chambre du roi s’enfonce jusqu'à la herse fixe de l’antichambre, alors le demi-sarcophage et les herses le
suivront et l’eau sera libérée automatiquement par le dessus des herses.
Compte tenu de la pression liée à l’air comprimé emprisonné en haut de la chambre, la 4 ème herse fixe en granit trouve son utilité dans la protection de la partie calcaire entre l’antichambre et la grande galerie. Il est même possible qu’une partie de l’eau monte jusqu’au plafond de l’antichambre et passe par-dessus la herse fixe.
Lors de cette libération de l’eau, les conduits dits « de ventilation » assureront pleinement un rôle de décompression. L’eau ainsi libérée arrive dans la grande galerie qui ressemble étrangement à un égout en pente. Le schéma type d’un égout moderne.
Marche taillé en V en haut de la grande galerie. Même sa marche en partie haute était taillée en V pour orienter l’eau dans le centre de la cunette. Cette entaille a malheureusement aujourd’hui été réparée par les autorités égyptiennes qui n’ont pas compris son utilité.
L’eau prenait de la vitesse dans la grande galerie et étant donné que la couverture du couloir de la chambre de la reine était intacte, elle s’engouffrait dans le couloir ascendant, jusqu’aux bouchons de granit. La pression de la colonne d’eau ainsi crée dans ce couloir repoussait les bouchons de granit de sorte que le premier bouchon obstruait définitivement la descenderie pour interdire tout passage futur vers la chambre souterraine.
Une fois le couloir ascendant rempli, le reste de l’eau s’évacuait via le puits, la grotte et la descenderie jusqu'à la chambre souterraine. Quant à l’eau qui restait dans le couloir ascendant, elle finirait par s’infiltrer autour des bouchons et rejoindre la chambre souterraine via la descenderie.
Il va sans dire que le volume important de la grande galerie s’explique aussi par le fait qu’en haut , il fallait reprendre la soupape de sécurité et qu’en bas, il fallait faire en sorte de diminuer la pression sur la couverture du couloir de la chambre de la reine. En augmentant le volume de rétention, la hauteur de colonne d’eau était moins importante et la pression diminuait.
Cet ingénieux système s’il existe vraiment est la preuve qu’il existe encore aujourd’hui des salles secrètes inviolées au dessus du niveau de la chambre du roi.
Actionner le mécanisme permettrait d’y accéder, soit par la façade, soit par la rampe interne chère à l’architecte Jean Pierre Houdin. Pour vérifier cette théorie, il suffirait d’un petit sondage du plafond de la chambre souterraine.
Toute présence d’un conduit derrière la zone de faiblesse serait la preuve formelle que le mécanisme décrit dans cette théorie existe bel et bien et que la
pyramide est loin d’avoir révélée tous ces secrets. Un simple vérin hydraulique permettrait par la suite d’enfoncer la pierre de la chambre du roi et libérer le
sable.
Conclusion
Alors ? Quelle théorie vous semble la plus plausible pour expliquer l’architecture interne de la pyramide de Kheops ? Celle des trois tombeaux successifs ou celle
de la serrure hydraulique ?
Philippe Lheureux et Stéphanie Martin auteurs de cette théorie vous invitent à la retrouver dans le livre « Le mécanisme secret de la grande pyramide d’Egypte » publié aux éditions « Le temps présent » ainsi que sur le site www.kheops.biz K.H.E.O.P.S point B. I. Z . Vous y trouverez bon nombre de renseignements complémentaires à cet article.
Source : Philippe Lheureux – PDF ici :
http://autospeed.celeonet.fr/khufu/IMG/pdf/tdlsh.pdf
Et c’est tout frais, voici que de mystérieux symboles complément inconnus, viennent d’être découverts dans une chambre secrète de la grande pyarmide…
Grande Pyramide de Gizeh - Découverte de mystérieux symboles :
Les constructions des Pharaons font décidément sensation cette semaine. Il y a quelques jours, nous vous présentions les nouvelles découvertes faites depuis l’espace (17 pyramides enfouies !)
Et maintenant, grâce à un robot explorateur, l’Égypte antique fait de nouveau le buzz sur la plus moderne des inventions humaines, Internet. Cela n’a rien d’un paradoxe temporel, mais tout d’une quête plus passionnante encore que la chasse aux trésors d’Indiana Jones, celle de nos racines, celle de nos ancêtres.
Des marques incroyablement anciennes ont été découvertes dans une chambre secrète de la grande pyramide de Gizeh.
Symboles étranges, chambres cachées…
Les marques, qu’aucun œil humain n’a vues depuis 4500 années, ont été filmées grâce à une caméra assez petite pour être transportée par mini-robot et pour passer à travers un minuscule trou dans une porte en pierre au bout d'un tunnel étroit.
On ne connaît même pas encore la fonction de la chambre et du tunnel qui y mène …
Les symboles hiéroglyphiques découverts sont en rouge et des formes similaires auraient été trouvées ailleurs dans Gizeh.
Une signification religieuse ?
Ces symboles pourraient avoir une signification religieuse. La pyramide est la dernière des sept merveilles du monde antique encore debout ; elle contient trois chambres principales: la Chambre de la Reine, la Grande Galerie et la Chambre du Roi, deux axes les connectent au monde extérieur.
Selon les théories, il y aurait des explications architecturales, symboliques, ou religieuses … Curieusement, il existe deux autres tunnels, d'environ 20 centimètres par 20 centimètres, dont la fonction nous est inconnue…
Source : http://www.besoindesavoir.com/article/article/id/785431