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Le blog de Merlin...

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Planète Mer, trop d’acide dans les océans…

Publié par MERLIN sur 8 Octobre 2008, 06:02am

Catégories : #Notre Terre...


Planète Mer, trop d’acide dans les océans…

 

Pendant 4 jours, Monaco accueille des scientifiques du monde entier pour un Symposium sur l’acidification des mers.


Les océans absorbent une partie du gaz carbonique que nous émettons. Une fois dans l’eau, le CO2 se transforme en acide carbonique. Le phénomène diminue la quantité de carbonate présent dans l’eau, or le carbonate est indispensable à la formation des squelettes et des coquilles de certains organismes marins.

 

C’est déjà arrivé dans l’histoire de la planète. Il y a des millions d’années 98% des coraux ont disparu sans doute parce que les océans étaient devenus trop acides.

 

Mais cette fois ci le phénomène est extrêmement rapide. Du jamais vu…

Depuis la révolution industrielle, l’acidité de l’océan a augmenté de 30%. Parce que depuis la révolution industrielle les émissions de gaz carboniques liés à la combustion des combustibles fossiles ne cessent de croitre.

 

L’acidification ne touche pas seulement les coquillages, les coraux ou le phytoplancton mais aussi les poissons. Avec une baisse de leur défense immunitaire et le risque d’asphyxie.

 

Comment résoudre ce problème… ?

 

Certains scientifiques proposent de saupoudrer du carbonate de calcium dans les océans pour compenser l’acidité.

 

« Sur le papier ça marche » remarque Jean Pierre Gattuso du laboratoire d’océanographie de Villefranche sur mer. Mais l’idée lui semble farfelue.

 

Il faudrait des quantités énormes de carbonate de calcium et comment faire ? Combien de navires ou combien d’avions pour le déverser en mer. La priorité est toujours la même : réduire les rejets de CO2... sinon, les moules, les oursins, les huitres risquent de se retrouver tous nus, sans coquille.

 

Enfin, l’acidification peut avoir des effets désastreux sur la capacité des océans à absorber du gaz carbonique. A ce moment là, le CO2 restera dans l’atmosphère, renforcera l’effet de serre et les changements climatiques.

 

Source : F.I.Nathalie Fontrel

 



Les sicientifiques n’en sont pas à leur premiere hypothese pour régler les problemes liés au réchauffement climatique, et ce de façon surréaliste, voyez plutot :

 

Faut-il jeter de la chaux dans les océans pour refroidir la planète ?

 

Une idée proposée en 1995 pour lutter contre le réchauffement climatique causé par les émissions humaines de CO2 est à nouveau étudiée sérieusement par quelques scientifiques, avec le soutien de la compagnie pétrolière Shell.

 

Ces chercheurs proposent de déverser de la chaux dans les océans pour absorber l’excès de gaz carbonique...

 

Même en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre de l’humanité, c'est-à-dire essentiellement du CO2 relâché massivement dans l’atmosphère par la combustion des sources d’énergies fossiles, la température moyenne de la planète ne pourra pas être stabilisée et augmentera de quelques degrés au cours de ce siècle.

 

Il faudrait pour cela retirer de l’atmosphère, et plus généralement du cycle du carbone océans-atmosphère, les apports de CO2 dus aux activités humaines.

 

Mais comment faire… ?

 

On sait que les océans interviennent de façon importante dans la régulation du taux de gaz carbonique de l’atmosphère grâce à leur pouvoir de dissolution. Mais cet effet a ses limites, ne serait-ce qu’en échelle de temps. C’est toutefois à ce niveau que Haroon Kheshgi avait proposé d’agir dès 1995.

 

 

L’idée était simple :

déversée dans les océans, de la chaux (c'est-à-dire de l'oxyde de calcium) qui réagirait avec le gaz carbonique en solution pour former du bicarbonate de calcium qui précipiterait en calcaire.

 

A première vue, l’idée semble séduisante et efficace. Mais à y regarder de plus près, les difficultés s’accumulent.

 

Tout d’abord, la production de la chaux elle-même impose de porter du calcaire à haute température. Or, la décomposition de celui-ci produit elle-même du CO2 !

 

A ce premier argument, les chercheurs répondent que la chaux dans l’eau absorbe deux fois plus de dioxyde de carbone que n’en relâche la calcination du calcaire. Cette réponse n'est juste qu'en négligeant la production d’énergie nécessaire pour chauffer le calcaire.

 

Si celle-ci utilise par exemple du pétrole, il n’est pas évident que le bénéfice net soit une réduction du CO2...

 

Un autre argument, économique celui-là, avait lui aussi empêché de développer l’idée de Khesgi. Entre le coût de production de la chaux et le coût de la réduction des émissions de CO2, compte tenu de plus de l’efficacité réelle de l’adjonction de chaux dans les océans, ce moyen de lutter contre le réchauffement climatique semblait assez peu convaincant.

 

Tim Kruger, un consultant en management de la firme Corven, et quelques chercheurs viennent de relancer le débat sur le Web avec un site où géologues, chimistes et industriels peuvent apporter leurs contributions.

 

Il suffirait, avancent certains, de réaliser l’idée de Khesgi dans des endroits naturellement riches en calcaire et où le Soleil brille presque toute l’année. Ainsi, dans la région de la plaine de Nullarbor en Australie existe un gisement de 10.000 km3 de calcaire dans une zone où l’énergie reçue du Soleil par jour est de 20 mégajoules/m2 .

 

Le chauffage du calcaire pourrait alors être effectué à l'aide de fours solaires. Mais on pourrait aussi le réaliser en utilisant du méthane (le gaz naturel) car, tout calcul fait, sa combustion permettrait toujours de produire moins de CO2 que n’en absorberait la chaux déversée dans l’océan.

 

Selon Klaus Lackner, un chercheur de l’Université de Columbia, l’idée pourrait être tout à fait valable si l’on s’y prend bien et que la production de CO2 soit bien négative pour un coût acceptable.

 

Par exemple, l’enfouissement du CO2 produit par le processus serait moins coûteux que dans le cas du dioxyde de carbone émis par d’autres sources industrielles. Avec un peu plus d’énergie, ce gaz pourrait même servir à produire des hydrocarbures.

 

Un diaporama est disponible sur Internet, précisant les réactions chimiques proposée et quelques chiffres. Plus généralement, l’idée est développée en Open source à l’adresse suivante : http://www.cquestrate.com.


Source : Futura Sciences.
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C
<br /> <br /> Le plus simple consisterait à supprimer la source de cette acidité, au lieu de chercher un substitue non efficace, ou problématique.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre