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Le blog de Merlin...

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OVNI et toute l'actualité extraterrestre, terrestre, et intraterrestre, toutes les infos cachées et secrètes...


Un mystère, une légende, la pierre manquante de Notre Dame d’Avioth…

Publié par MERLIN sur 5 Novembre 2009, 11:22am

Catégories : #Mysteres


 

Un mystère une légende tout près de chez moi…

 

C’est dans une toute petite commune qui compte 125 ames, le nom d’Avioth vient d’un mot gallo-romain signifiant lieu humide. En effet, beaucoup de sources prennent naissance sur le territoire communal qui est par ailleurs traversé par la Thonne et le ruisseau de Breux.  Avioth compte aujourd’hui 125 habitants dont plusieurs sont originaires de la CEE. Certains travaillent en Belgique et d'autres au Luxembourg.



 

Le mystère vient de sa basilique Notre Dame D’Avioth…

 

C’est la découverte d’une statue de la vierge qui serait à l’origine de la fondation de ce lieu de culte marial. La principale source documentaire au sujet d’Avioth, le bref recueil de l'abbé Delhotel, rapporte ainsi son apparition :

 

« C’est en ce lieu d’Avioth, où estoit une petite coline ou montagnette espineusse, que fut aparue ceste Sainte Image de la sacrée Virge Marie, trouvée aussi sur une arbre d’espines (…). Et quant à la confection de ceste image, nous n’en pouvons dire aultres chosses (que ce) que j’a tousjours ouy dire et appris de nos ancêstres, qui de leurs ancêstres avoien aussi ouy dire et appris que ceste Saint image, et miraculeusse, avoit esté bastie des anges, envoyée du ciel et trouvée en ce dit lieu […] ».

 

 

Une autre légende raconte qu’après son apparition sur le territoire d’Avioth, cette statue fut transportée dans l’église paroissiale Saint-Brice, située non loin du village actuel de Thonne-la-long, mais qu'elle disparut alors pour revenir à son point de départ. C’est, dit-on, ce qui motiva la construction d’un premier sanctuaire à Avioth.     

 

Aujourd'hui... La Vierge que l’on peut encore admirer dans le chœur, serait la statue à l’origine du pèlerinage. Une récente analyse au carbone 14 a révélé qu’elle aurait été sculptée dans le bois d’un tilleul vieux de 900 ans environ.

 

Notre-Dame d’Avioth se présente, de nos jours, vêtue d’une robe de couleur différente suivant les cérémonies religieuses. Elle est assise, porte sur les genoux l’enfant Jésus bénissant. La vierge tient un sceptre dans sa main droite et tous deux sont couronnés. 

 

Mais d’autres légendes courent sur la construction même de cette basilique…

 

LA PIERRE QUI MANQUE A AVIOTH par l’Abbé R. SOMMESOUS 

 

En ce temps-là, la femme du bailli qui résidait à Avioth, voulait une église et tourmentait son mari de ses demandes instantes. Le Bailli après avoir frappé à bien des portes, et ne sachant plus à quel saint se vouer, appela le diable et conclut avec lui ce marché : si le diable ne pouvait terminer l’église avant le chant du coq, le bailli gardait son âme et le commencement de l’église… !

                     

La nuit venue, le bailli ne put dormir et raconta l’histoire à se femme. Il regardait par la fenêtre le roi des enfers, qui avec une suite innombrable de démons, bâtissait l’édifice.  Et l’église montait… montait…

 

Déjà la rosace s’épanouissait… Déjà les voûtes se rejoignaient… les tours montaient vers le ciel…  Le jour ne se levait pas… ! 

 

Et Satan allait poser la dernière pierre… quand, tout à coup, au bout du village, un coq chanta… !

 

C’était la femme du bailli qui était allé le réveiller, et l’avait fait chanter avant l’heure.  Les diables alors se sauvent…  Ainsi le bailli garda son âme… et l’église… 

 

Mais il y manque toujours la dernière pierre … ???

 

Telle est la légende…  Mais, m’est avis qu’il manque vraiment une pierre à Avioth, pour qu’elle ait toute sa beauté…  C’est le Saint Père qui l’apportera, quand il aura répondu à la demande que nous avons faite de l’érection de l’église d’Avioth en Basilisque. Alors, ce jour-là, l’église sera vraiment achevée… !

 

16 Juillet 1993. La dernière pierre vient d'être posée : l'église est vraiment achevée. Par décret de la Congrégation du Culte Divin et par la Bulle Pontificale qui l'accompagne, Avioth vient d'être élevée à la dinité de "Basilique". Deo Gratias ! Abbé Raymond SOMMESOUS - Curé d'Avioth de 1969 à 1999.

 

Voici une autre légende concernant cette construction…

 

LA LEGENDE DE L'EGLISE D'AVIOTH par André JEANMAIRE.

 

L'architecte chargé de la construction de l'église d'AVIOTH éprouvait d'énormes difficultés pour terminer son ouvrage. Tout allait de travers, il ne savait plus à quel saint se vouer. Découragé, il était prêt à tout abandonner : « Que ce chantier aille au Diable » pensa t-il.

 

Satan, toujours à l'affût d'une bonne affaire arriva aussitôt en se frottant les mains. Il promit de terminer l'église et affirma que le lendemain, au premier chant du coq, il ne manquerait pas une seule pierre sur l'édifice. En échange, bien sûr, l'architecte devait lui donner son âme ! Celui-ci, malgré sa peur, accepta le marché.  

 

Satan frappa dans ses mains et aussitôt des diablotins firent leur apparition. Il y avait des diablotins tailleurs de pierre, des diablotins sculpteurs, des diablotins charpentiers, maçons, verriers… Tous travaillaient avec enthousiasme, tous ?

 

Non. Un petit diablotin encore apprenti les retardait, il était toujours là où il ne fallait pas. Satan lui ordonna d'aller s'occuper ailleurs. L'édifice montait à vue d'œil et quel édifice ! Une église merveilleuse, d'un art consommé, sculptée comme un reliquaire.  L'aube approchait et il ne manquait plus qu'une pierre, la dernière. Satan décida d'aller la chercher à la carrière d'EUVILLE.

 

Sur le chemin du retour, il entendit la musique d'un petit bal à MILLY-SUR-BRADON. Toujours prêt à faire la fête et à s'amuser, il s'arrêta et dansa avec toutes les jeunes filles du village.   

 

Pendant ce temps, à AVIOTH, la femme de l'architecte, mise au courant du pacte passé entre son mari et le diable, se lamentait et priait pour son époux. Comment le sauver des griffes de Satan ? Soudain, elle eut une idée : prenant une torche, elle alla dans chaque basse-cour réveiller les coqs. Croyant l'aube arrivée, tous les coqs du village se mirent à chanter et firent chanter les coqs des villages voisins. Ce fût un beau vacarme.

 

Le Diable en les entendant quitta le bal rapidement. La pierre était très lourde et il s'en débarrassa. Lorsqu'il arriva, sa colère fut terrible. Il ordonna aux diablotins de s'arc-bouter contre l'église et de la démolir. Ils avaient tellement bien travaillé qu'ils ne réussirent pas à l'ébranler. Fou de rage, Satan les transforma en gargouilles de pierre et s'enfuit, laissant en paix l'architecte.

 

C'est pourquoi il manque toujours une pierre à l'église d'AVIOTH, pierre qui se trouve toujours quelque part à MILLY-SUR-BRADON et qu'on appelle la pierre du Diable.

 

Mais au fait, qu'est devenu le petit diablotin apprenti ?

Vexé d'avoir été tenu à l'écart, il a construit pendant la nuit, un petit joyau d'architecture à l'entrée du cimetière : La Recevresse…  

 


 

La Recevresse est un monument unique au monde (sa reproduction, grandeur nature, se trouve au musée national des monuments français à Paris).

 

Ce chef d’œuvre du gothique flamboyant a vraisemblablement été construit à l’endroit de la découverte de la statue miraculeuse "sur son buisson d’épines". Il remplace un premier oratoire plus modeste. Au début du XIVe siècle, lorsque la statue de Notre-Dame d’Avioth put entrer dans son église, une autre statue de la Vierge prit sa place pour recevoir, en son nom, les offrandes des pèlerins. On appela cette statue : la Vierge Recevresse.

 

Avec le temps, le nom de Recevresse fut donné au monument. Ainsi, depuis huit siècles, La Basilique d’Avioth a été construite et entretenue grâce à des dons et à des offrandes. C’est encore le cas aujourd’hui.

 

La "Recevresse" était une petite construction extérieure au mur d'enceinte du cimetière et placée sur la gauche de son entrée. Au Moyen Age, les cimetières étaient propriété des églises et entouraient celles-ci. Seules les personnes ayant reçu le baptême pouvaient donc y être inhumées à l'exclusion des suicidés et des excommuniés.

 

Pour les enfants mort-nés, en défaut de baptême, il ne pouvait être question de les enterrer dans un cimetière et donc, la solution fut de construire cette recevresse où, devant la Vierge à l'enfant, le petit corps était exposé jusqu'au moment où, suite à la première fermentation, le corps était secoué de mouvements, mouvements interprétés comme des signes de vie, Hoc est signum Dei. Signe de vie qui permettaient de les signer...Ite Missa est.

 

La crypte mystérieuse…

 

La question a été fréquemment posée et n’a jamais été résolue, faute de documents. Le seul indice qui pourrait prêcher en faveur d’une réponse positive, c’est que beaucoup d’églises, du genre de celle d’Avioth, possèdent une crypte ; nous pensons à Verdun et à Mont-devant-Sassey, pour ne pas sortir de chez nous.

 

Au siècle dernier, l’historien Otmann écrivait :

 

« Sur la foi d’un ancien manuscrit que nous n’avons pas pu découvrir, on affirme l’existence d’une crypte située sous le Chœur, et dont l’entrée secrète se trouverait au pied de l’escalier qui conduit à la sacristie supérieure ; on prétend que l’eau d’un ruisseau permettrait d’y faire fonctionner un moulin. »  

 

Schaudel, au début de ce siècle, fait allusion à cette affirmation. Il cite en plus les comptes de la fabrique d’Avioth de 1731-1732 où on lit :

 

« 2 sols pour une clef à serrure de la chambre au-dessus de la sacristie, 4 clous à vice et un crampon à la porte du bas ; 18 sols pour avoir fait une clef et raccommodé la serrure de la chambre dite « des coulons » où sont enfermés les coffres d’Avioth. »

 

Récemment, un géobiologue, travaillant au pendule dans l’église d’Avioth, sur un plan de l’église, prétend avoir détecté sous le chœur, « une salle octogonale, qui épouse la forme du chœur. Dans cette salle, il y aurait une table en pierre  couverte d’inscriptions ».

 

Sur le même plan, il a tracé le cours d’eau souterrain qui, entrant par le chevet, passe au pied des deux piliers qui encadrent la Vierge d’Avioth et ressort sous l’escalier de l’étage de la sacristie… !

 

De l’eau… une salle « des coulons »… une salle sous le Chœur… une porte inconnue… mais existant encore en 1732… cela fait beaucoup de coïncidences… ! On peut rêver… !

Mais où est la porte qui nous ouvrirait la voie… ?

L’avenir le dira peut-être un jour ! 

 

Source : R. Sommesous Curé d’Avioth de 1969 à 1999.

Source et plus d’infos ici : http://www.avioth.fr/accueil.php?pid=97

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C
<br /> <br /> On est un peu "enfant" face à des légendes et du mystère. On aimerait découvrir des choses. Mais des contes de diable, de diablotin, et de pierre manquante, ça fait un peu<br /> rire...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> D'une façon plus réaliste, une légende est souvent synomyme d'une histoire plus ou moins intéressante, sur des faits qui peuvent apporter son importance. Il faut plutôt chercher dans ce<br /> sens, et voir ce que ça cache.   <br /> <br /> <br /> <br />
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