Deux planétologues français ont simulé les flux de méthane sur Mars. Selon eux, les connaissances actuelles sur la géologie de la planète ne permettent pas d’expliquer les observations.
Mais d’où peut bien provenir le méthane martien ?
Depuis sa détection dans l’atmosphère de la planète Rouge grâce à la sonde Mars Express en 2004, les planétologues s’évertuent à dénicher la source de ce gaz. Il y a quelques mois, de nouveaux résultats obtenus par une équipe américaine ont surpris les spécialistes : alors que l’on s’attendait à ce que la concentration en méthane soit relativement constante, elle varie fortement à la fois au cours du temps et selon la région observée.
Des simulations menées par deux planétologues français épaississent encore le mystère. Franck Lefèvre, du laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales, et François Forget, du laboratoire de météorologie dynamique, ont tenté de reproduire les données observationnelles à l’aide d’un modèle numérique en trois dimensions de l’atmosphère de Mars. Mais en l’état actuel des connaissances, la présence du méthane et ses variations de concentration restent inexplicables.
Faible concentration. Sur Terre, le méthane est produit à 90 % par des processus biologiques, le reste étant émis par le volcanisme, à raison de 582 millions de tonnes par an. C’est dire la surprise des spécialistes lorsque la sonde européenne Mars Express a relevé, dans l’atmosphère de Mars, la présence d’une faible concentration de méthane : une dizaine de parties par milliard (soit une molécule de méthane pour cent millions de molécules d’air), environ 150 fois moins que sur notre planète.
« D’après nos connaissances sur la photochimie du méthane et la manière dont il est dissocié dans l’atmosphère, sa durée de vie sur Mars ne doit pas excéder trois cents ans, explique François Forget. Donc le fait d’en trouver révèle qu’il existe une source récente, qui produit environ 260 tonnes par an. »
De surcroît, cette source inconnue devrait aussi générer les variations locales et saisonnières de concentration – pouvant aller jusqu’à 50 parties par milliard – découvertes récemment par l’Américain Michael Mumma et ses collègues.
« Ces variations nécessitent, d’après nos calculs, la conjonction de deux phénomènes exceptionnels : d’abord une source bien plus intense que prévu, ensuite un processus de destruction 600 fois plus rapide que la normale », indique François Forget.
En effet, les simulations montrent que pour atteindre les fortes variations observées, il faudrait qu’environ 150 000 tonnes de méthane soient émises sporadiquement, l’équivalent de ce qu’émet en un an la longue chaîne de volcans sous-marins qui forme la ride médio-atlantique sur Terre, et que ce méthane soit rapidement détruit, en seulement 200 jours terrestres. Or on ne connaît aucun processus aussi rapide.
L’hypothèse d’une destruction par les intenses champs électriques générés lors des tempêtes martiennes a été envisagée mais cela affecterait d’autres gaz, comme l’ozone ou le monoxyde de carbone. Ce qui n’est pas le cas. La fabrication et la perte du méthane martien restent donc énigmatiques. « Comme le disait l’astronome Carl Sagan, “des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires”, souligne François Forget.
Observer et quantifier le méthane se révèle très difficile, et il ne faut pas exclure que les dernières observations soient partiellement erronées. » Les prochaines missions – Mars Science Laboratory en 2011, Mars Science Orbiter en 2016 et Exomars en 2018 – devraient permettre d’y voir un peu plus clair.
Source : http://www.larecherche.fr/content/actualite-astres/article?id=26645
Comparons le méthane Martien, et le méthane Terrien…
Les activités humaines influencent l'atmosphère depuis 2 000 ans au moins !
Le méthane est un gaz à effet de serre majeur qui est émis soit par les incendies, soit par une activité microbienne anaérobie en agriculture, chez les animaux d'élevage et dans des sources naturelles. A priori, les chercheurs s'attendaient à voir une augmentation lente de la concentration de méthane jusqu'au début de la Révolution Industrielle vers la fin du 18e siècle.
On a réussi pour la première fois à séparer les sources de méthane "pyrogène" (par le feu) et les sources anaérobies par une analyse d'isotopes stables dans les carottes de glace. Les résultats indiquent que les émissions de méthane par le feu avaient diminué d'environ 40% entre l'an mille et 1700, probablement par une baisse des feux de forêts provoqués par les populations indigènes des Amériques, populations décimées par les maladies importées de l'Europe.
" Ces résultats nous ont fait l'effet d'un choc ", disait James White, co-auteur. "On voit des traces humaines sur toutes les émissions atmosphériques depuis au moins 2 000 ans. L'homme fait partie du cycle de carbone depuis nettement plus longtemps qu'on ne le croyait."
Comme la NASA et autre ESA etc, nous l’affirment, tout le monde sait qu’il n’y a pas d’ hommes sur Mars, ni d’arbres, ni d’agriculture, ni délevage…et pourtant !
Le méthane a un pouvoir réchauffant plus de 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
Selon le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), environ 60% du méthane atmosphérique trouve ses origines dans des activités humaines.
L'augmentation depuis deux siècles sur terre, est due à une intensification du débroussaillage par le feu, l'utilisation du bois pour le chauffage et la cuisson, une activité accrue d'élevage, et la riziculture, sans parler des fuites de gaz à la production des carburants et la décomposition des déchets.
Or, à moins que l’on ne nous dise pas tout, rien de tout cela sur Mars n’est possible !?
Depuis le 18e siècle, la concentration de méthane a augmenté de presque 300%.
Autre résultat surprenant, l'étude montre que la quantité de méthane pyrogène était la même il y a 1000 ans et aujourd'hui. " Il y avait cette idée naive que les activités humaines n'avaient pas d'impacts sur la planète jusqu'à une époque récente ", indique J.White. " Nous avons démontré que ceci n'est pas le cas."
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_727_activites_humaines_methane_atmosphere.php
Or chose extraordinnaire sur Mars un ‘’ sytème ‘’ mystèrieux, et d’origine complétement inconnu, et complétement innexplicable, détruit ce méthane Martien 600 fois plus rapidement que la normale, on ne connaît aucun processus aussi rapide ni sur Terre, ni ailleurs…
Preuve qu’il se passe quelque chose sur Mars, quelque chose comme un activité non humaine, et aussi non naturel… !
Le méthane est le principal constituant du biogaz issu de la fermentation de matières organiques animales ou végétales en l’absence d’oxygène. Il est fabriqué par des bactéries méthanogènes qui vivent dans des milieux anaérobiques c’est-à-dire sans oxygène.
Le méthane est ainsi le seul hydrocarbure classique qui peut être obtenu rapidement et facilement grâce à un processus biologique naturel.
Le méthane se dégage naturellement des zones humides peu oxygénées comme les marais et certains sols longuement inondées. Il se forme aussi dans l'estomac et le tube digestif de nombreux animaux (de certains invertébrés aux mammifères). Ce gaz est présent en faible quantité dans les flatulences humaines.
Des quantités importantes de méthane sont piégées sous forme d’hydrates de méthane (clathrates) au fond des océans (où leur exploitation est envisagée) et dans les pergélisols. Ces deux réservoirs pourraient jouer un rôle important dans les cycles climatiques, et ils semblent commencer à perdre une quantité croissante de méthane dans l'atmosphère.
A vous de juger comme toujours…